Elle a pour objet de soutenir des projets d’intérêt général dans les domaines de la protection de l’environnement, de la santé et de la recherche scientifique, des solidarités et vulnérabilités ainsi que de l’éducation. 

Plus spécifiquement, elle soutient des projets :

• Favorisant la résilience des milieux naturels par le maintien ou le développement de la biodiversité marine, forestière ou des sols agricoles.
• Permettant l’accompagnement de mères isolées et de familles touchées par la maladie d’un enfant.
• Supportant l’aide humanitaire d’urgence.

Cet objet embrasse des préoccupations qui peuvent sembler lointaines les unes des autres. Mais, si l’on prend en compte le nombre d’inter - relations qui conditionnent le fonctionnement du vivant, qu’il s’agisse du milieu naturel ou des sociétés, on réalise qu’on ne peut agir dans un domaine sans actionner des leviers disponibles dans d’autres, ou sans lever des freins en amont. Ainsi, par exemple, s’agissant de la restauration de la biodiversité des sols agricoles, on peut soutenir des actions de boisement des parcelles (agroforesterie) ou de redéploiement des haies bocagères, mais si ces actions ne sont pas sous – tendues par un effort d’information, voire de formation auprès des acteurs de terrain, elles risquent de ne pas rencontrer leur adhésion et n’auront qu’un effet limité et peu durable.

De même, la recherche scientifique, dont l’intérêt est évident pour la prise en charge des maladies, est souvent critiquée comme cause de la perte de sens de la vie sur terre. Or elle ouvre aujourd’hui de nouvelles voies pour prendre en charge, voire régler, les effets pervers de l’industrialisation et d’un développement hyper-technologique gourmand en ressources devenues rares.

On ne peut pas, enfin, espérer agir sur le réel sans prendre en compte les urgences à notre porte. C’est le but du volet concernant la situation des mères trop seules face à l’éducation de leurs enfants, pour cause de divorce ou de migration forcée, des familles accablées par la maladie d’un enfant, ou des drames de la guerre ou des catastrophes humanitaires…

Comme bien des français nous sommes souvent sollicités pour apporter une aide financière à de multiples associations. Et depuis plus de 15 ans nous parrainons des enfants au Liban.

Plus qu’un rêve, notre projet était de charpenter les différents dons dans une Fondation. Hélas, hélas, mon épouse est subitement décédée avant la concrétisation de ce magnifique projet.

Très vite alors s’est imposée une évidence : vendre notre maison de bord de mer, ainsi je réaliserai ce projet qui nous tenait tant à cœur et que nous n’avions pas eu le temps, ensemble, de concrétiser.

Naturellement, l’objet de la Fondation Renée et Joseph Grimaud, est en parfaite harmonie avec le souhait de mon épouse : « L’enfant, l’enfance, dans les domaines de la santé et de l’éducation », auquel j’ajoute la parentalité.

Soutenir la recherche de demain

La Fondation Valérie Chamaillard a été créée par legs en 1993 sous l’égide de la Fondation de France. En affectant la totalité de ses biens à la création de ce fonds, Marie-Madeleine Chamaillard, la fondatrice, a exprimé son souhait de soutenir les avancées de la recherche médicale sur l’épilepsie, et de faire œuvre de mémoire en associant durablement le nom de Valérie Chamaillard à ces travaux.

L’épilepsie des enfants et des adolescents, un champ spécifique de recherche

Les syndromes épileptiques peuvent présenter des spécificités lorsqu’ils se manifestent chez l’enfant et l’adolescent. Cette période est particulièrement sensible car elle est celle du développement des circuits neuronaux, qui arrivent à maturité durant l’adolescence.

Le prix remis par la Fondation Valérie Chamaillard vise à encourager des équipes de recherche à travailler sur la question spécifique de l’épilepsie des enfants et des adolescents. Pour assurer la mise en œuvre de ce prix et la sélection des lauréats, la Fondation de France s’appuie sur l’expertise de la Fondation Française pour la Recherche sur l’Epilepsie.

Une fondation pour inscrire le soutien à la recherche dans la durée

La Fondation Thérèse Lebrasseur, créée en 1978 sous l’égide de la Fondation de France par testament, soutient la recherche médicale. En créant une fondation par legs, Madame Lebrasseur a ainsi associé son nom dans la durée aux travaux de chercheurs de haut niveau. La fondation attribue un prix annuel, doté d’un montant de 50.000 euros, à un chercheur de l’Institut Pasteur, sous la condition qu’il n’ait jamais eu recours à la vivisection. Le lauréat de ce prix est désigné par le conseil scientifique de l’Institut Pasteur.

Récompenser les recherches de haut niveau et contribuer à leur visibilité

Parce que plusieurs fondations placées sous son égide ont pour mission de soutenir la recherche médicale et lui ont confié la mise en œuvre de leur objet, la Fondation de France a choisi de renforcer ces initiatives en les associant au sein d’une remise annuelle de Prix Médicaux. Une dizaine de prix sont ainsi remis annuellement, au nom de la Fondation de France et de ces fondations sous égide. Respectant leurs critères respectifs et adossés à l’avis d’experts reconnus, ils récompensent l’engagement passionné de chercheurs qui contribuent à mieux connaître les maladies qui nous touchent et à mettre en œuvre les thérapies les plus adaptées.