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La philanthropie en action : témoignage de deux femmes engagées

sud-ouest| 05 Juil.2023

Le 23 mai, l’équipe de la Fondation de France Sud-Ouest a réuni une douzaine de femmes influentes, engagées ou non en philanthropie, afin de discuter de leur vision, leurs envies, leurs besoins[1]. Cette nouvelle initiative a été portée par Dominique Aurières, bénévole à la Fondation de France Sud-Ouest, afin de mieux mettre en avant l’engagement philanthropique des femmes sur notre territoire.

La Fondation de France est à l’écoute de toutes les envies d’agir en faveur de l’intérêt général. Elle accompagne particuliers, entreprises, porteurs de projet dans leur volonté de transformer leur engagement en actions concrètes, utiles et durables. Cette rencontre a fait ressortir le besoin de valorisation des actions utiles et inspirantes des femmes, notamment pour donner à voir des « modèles » féminins et faire prendre conscience à chacun et chacune de son pouvoir d’agir, selon ses moyens. A cette fin, est apparue claire la nécessité de s’appuyer sur le collectif pour inspirer au plus grand nombre les valeurs de la philanthropie.
Pascale Rousseau-Dewambrechies Dominique AurièresDans la lignée de ces échanges, nous avons voulu mettre en lumière deux femmes engagées au sein de l’équipe de la Fondation de France Sud-Ouest :

  • Dominique Aurières (sur la droite de la photo), donatrice et bénévole à la Fondation de France, future fondatrice (projet de fondation en cours), à l’initiative de ce projet, 
  • Pascale Rousseau-Dewambrechies (sur la gauche de la photo), fondatrice et Présidente de la Fondation de France Sud-Ouest depuis 8 ans. Sa fondation, L’Accompagnatrice, soutient le développement des initiatives et des projets artistiques à vocation sociale et solidaire.

Propos recueillis par Réhane Jullemier

Que représente la philanthropie ?

Pascale Rousseau-Dewambrechies : La philanthropie ? C’est une sensibilité à l’autre. L’accompagnement n’est pas que financier ; même si je ne donne pas d’argent à un projet, je ne laisse pas de mails sans réponse et j’essaie d’aider comme je le peux les personnes qui me sollicitent. Il est tellement plus satisfaisant de donner que de recevoir.

Dominique Aurières : C’est un moyen de rendre ce qu’on nous a donné, surtout quand on est privilégié. C’est aussi se décentrer et voir l’autre.

Pourquoi vous êtes-vous engagées en « philanthropie » ?

DA : Pour ma part, cet engagement est surtout lié à un modèle familial où la solidarité était très présente. Ma famille est issue de zones rurales, mon père a créé une entreprise qui s’est bien développée mais il n’a jamais rompu avec ses racines. Il était toujours présent pour soutenir les jeunes, des proches, des voisins en difficulté…

Je pense que les voyages m’ont aussi beaucoup influencée et ont développé mon envie d’ouverture sur l’autre. Lorsque j’ai voyagé en Asie et notamment en Inde, j’ai ressenti beaucoup de frustration devant tout ce qu’il y a à faire.

Il faut trouver la bonne place, là où l’on peut vraiment aider. J’ai connu la Fondation de France par le biais de la Nuit du Bien Commun à Bordeaux, et cela convenait bien à mon profil et mes attentes, pour faire ce lien entre la générosité et les besoins.

PRD : Pour ma part, je crois que j’ai été inspirée par ma mère, qui était une femme d’engagement.

Le déclencheur de mon propre engagement avec la Fondation de France est, comme souvent, une rencontre. C’est par une amie qui était bénévole à la Fondation de France Sud-Ouest que j’ai rencontré Béatrice Bausse (Déléguée Générale), qui m’a ensuite proposé la fonction de Présidente de la Fondation de France Sud-Ouest. J’ai accepté, et quelques années plus tard ma famille et moi-même avons créé L’Accompagnatrice, une fondation abritée à la Fondation de France.

Quels éventuels défis ou difficultés avez-vous rencontrés dans le cadre de votre projet philanthropique ?

PRD : Apprendre à dire non, avec bienveillance !

L’autre défi, c’est qu’il n’y a jamais assez. Parfois, on est confronté à des projets qui demandent plus d’argent qu’on ne peut en donner et on doit trouver des fondations partenaires. On comprend le mal que se donnent les associations pour la recherche de fonds.

DA : Le premier défi, c’est de faire le choix de la cause à soutenir, le choix du nom également et ce qu’il reflète. L’enjeu est de ne pas trop restreindre, mais sans avoir un objet trop large.

PRD : Par rapport à cela, j’ai pris le soin de prévoir une clause qui autorise ma fondation à s’éloigner de son objet de manière exceptionnelle. Ce qui s’est produit par exemple pour soutenir des femmes victimes de violences intrafamiliales pendant le confinement, ou de jeunes étudiantes en difficultés à cause du covid.

DA : En termes de défi, on pourrait parler de la réticence parfois rencontrée avec les professions du conseil (gestionnaires de patrimoine, experts-comptables…) quand on leur parle de philanthropie. Ils se demandent notamment pourquoi donner puisque l’on paie déjà des impôts.

PRD : A ce propos, il faut aussi lutter contre les idées reçues sur la philanthropie, comme le fait que ce serait une manière de ne pas payer d’impôts[2].

On évoque parfois une « invisibilisation » des femmes en philanthropie[3]. Selon vous, comment valoriser et favoriser l’engagement philanthropique des femmes ?

DA : En mettant en lumières des femmes et des projets inspirants, des entreprises à impact créées par des femmes.

PRD : Il faudrait notamment toucher davantage les réseaux de TPE/PME, qui sont de plus en plus dirigées par des femmes.

On peut également valoriser toutes ces choses qu’il est possible de faire au-delà du don d’argent. Il existe d’autres manières d’être philanthrope, en donnant de son temps, de l’expertise, etc. La philanthropie, ce n’est pas que de l’argent. 

 

La parité au sein des fondations et fonds de dotation

L’Observatoire de la philanthropie de la Fondation de France s’est penché sur le sujet de la parité au sein des fondations et fonds de dotation. Cette étude récente met en lumière les écarts de représentation des femmes et des hommes à différents niveaux de poste. La réflexion est ainsi plus large et ne concerne pas que les femmes philanthropes, qui sont donatrices ou ont créé une fondation, mais également les femmes qui travaillent dans ce milieu en tant que salariées.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la création d’une fondation  

 La Fondation de France propose un accompagnement pour la création d’une fondation (particulier comme entreprise), depuis la simple idée jusqu’à la mise en œuvre concrète.

Grâce à son statut de fondation « abritante », elle prend en charge toutes les démarches de création, de gestion comptable, financière et juridique des fondations « abritées ». Le fondateur peut ainsi se consacrer pleinement à la cause et au choix de projets qu’il souhaite soutenir, avec une grande autonomie, tout en bénéficiant de l’image et du « label » de la fondation abritante. La fondation abritée bénéficiant du statut d’utilité publique de la Fondation de France, ses donateurs bénéficieront automatiquement des réductions fiscales sur l’impôt sur le revenu comme sur l’IFI.

 

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