Malgré les différences, relever le défi du vivre ensemble

S’il est un pays qui incarne la complexité des enjeux de la cohabitation des communautés et de la coexistence des croyances, c’est bien le Liban, dont l’histoire a été rythmée par les crises mais dont l’identité est riche de cette diversité et des apports multiples des civilisations qui la composent. Parmi les hommes qui ont toujours vu dans cette « mosaïque libanaise » un exemple unique porteur d’espoir, l’historien et diplomate libanais Youssef Dib, qui fut nommé Directeur Général de la Présidence de la République libanaise et Ambassadeur du Liban en France, féru de théologie et respecté de tous pour sa capacité à faire avancer le dialogue entre les communautés.

En 2011, ses enfants ont concrétisé leur volonté de lui rendre hommage et de perpétuer son message de paix par la création d’une fondation sous l’égide de la Fondation de France.

Sous la direction des trois enfants de Youssef Dib, la Fondation Vivre Ensemble a ainsi pour mission de renforcer le dialogue intercommunautaire et interreligieux dans le monde. Promouvant les valeurs des droits de l’homme, du respect de chacun et de la compréhension mutuelle, la Fondation encourage la naissance d’espaces de débats et d’échanges, et a vocation à récompenser des œuvres littéraires, artistiques ou humanitaires.

La fondation est créée en mémoire de Véronique DAVERIO, décédée en février 2019, qui vécut une vie de passion au service de la Musique. Violoniste, ex-violon solo du Philarmonique de Mexico, concertiste, professeure de conservatoire en France et en Amérique du Sud (Pérou & Équateur), Elle a créé en 2009 le Festival de Musique de Chambre « Été Musical à Dinan » (Côtes d’Armor), et en assuré la Direction Artistique. Elle a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2017.

Les bourses s’adressent à de jeunes musiciens (instrument ou voix), et à un jeune Ensemble constitué (en Trio, Quatuor ou Quintette), étudiants en conservatoire en région (CRD ou CRR), pouvant justifier de plusieurs années de pratique et se destinant à la carrière. Les bourses financeront des études, cours ou masterclass, à l’exclusion d’enregistrement ou achat d’instrument ou de matériel. Les critères d’attribution sont publiés sur le site internet de la fondation.

Avec le fondateur, les ami(e)s de Véronique la Mezzo Karine DESHAYES, la pianiste Shani DI LUKA, le Quatuor DEBUSSY, le Concert Impromptu, ainsi que son frère l’accordéoniste-compositeur Frédéric DAVERIO, constituent le Jury pour l’attribution des Bourses.

La douleur, champ de recherche complexe

Créée en 1991 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Unité-Guerra-Paul-Beaudoin-Lambrecht-Maiano concentre son action philanthropique dans un champ spécifique, à la croisée des domaines scientifiques et médicaux : la douleur.

Pour mieux prendre en charge la douleur, il faut mieux la connaître, comprendre ses processus physiologiques et neurologiques, ses manifestations et l’expression de son ressenti.

Concrètement, pour la Fondation Unité-Guerra-Paul-Beaudoin-Lambrecht-Maiano, lutter contre la douleur, c’est donc à la fois agir sur le front de la recherche, notamment en remettant des prix récompensant des travaux novateurs, et sur celui des soins médicaux, pour améliorer la qualité des soins apportés aux malades qui souffrent.

Dans le prolongement de cette mission et dans le souci de venir en aide à ceux qui sont extrêmement vulnérables, la fondation soutient l’assistance, sous toutes ses formes, aux personnes âgées les plus défavorisées, ainsi que le développement des soins palliatifs, pour un meilleur accompagnement des personnes en fin de vie.

La médecine vétérinaire au service de la protection des espèces

Créée en 2013 à l’initiative de Jean Glavany, Député des Hautes-Pyrénées et ancien Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, la Fondation Un Cœur, abritée par la Fondation de France, est consacrée à la médecine vétérinaire, et notamment la cardiologie vétérinaire. Rassemblant les spécialistes de cette discipline ainsi que des personnalités qualifiées, elle agit concrètement par le financement de postes d’assistants hospitaliers, la contribution à l’amélioration de thérapies médicales vétérinaires et la sauvegarde d’animaux en voie d’extinction. 

Mieux comprendre les pathologies spécifiques à certaines espèces, c’est pouvoir mieux les traiter et ainsi agir activement pour la préservation de la biodiversité animale. La fondation permet par exemple d’améliorer le diagnostic qui permet de dépister et soigner des cardiopathies chez des animaux de races prédisposées, comme les grands félins, particulièrement exposés à celles-ci.

Par ailleurs, la recherche en cardiologie animale peut également contribuer aux avancées de la recherche médicale en général et ainsi jouer un rôle dans l’amélioration de la santé humaine. 

Lorsque la Fondation Tsadik est créée sous l’égide de la Fondation de France en 2005, elle vient s’ajouter à deux entités philanthropiques familiales existantes qui illustrent à la fois les champs d’intervention privilégiés de son fondateur et son parcours international : une branche artistique, avec notamment des lieux dédiés à Paris et San Francisco (où il réside), ainsi qu’une branche philanthropique, administrée avec la collaboration de membres de sa famille et de proches.

Philanthropie à l’américaine et philanthropie à la française se rejoignent ainsi autour de thèmes centraux de l’intérêt général, en soutien à des initiatives qui peuvent être d’ordre philanthropique, social, médical, artistique et culturel.

Plus particulièrement, la Fondation Tsadik a vocation à soutenir la promotion de l’art contemporain et l’appui à de jeunes artistes, ainsi que des actions à caractère social, afin de lutter contre la précarité et toutes les formes d’exclusion.

Ouvrir à tous l’accès à ces biens essentiels que sont l’emploi, l’éducation, la culture, la santé ou le sport

Son action dans le champ de la mobilité sociale prend la forme d’un soutien financier et d’un accompagnement apportés à des associations porteuses de projets locaux solidaires et innovants, qui ouvrent à des publics fragilisés l’accès à des opportunités dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, de la culture, de la santé, du sport…

Acceptation de la diversité

La Fondation Transdev est ainsi amenée à agir principalement selon deux axes complémentaires : d’une part, l’aide à des projets locaux d’insertion économique qui concourent à l’accès ou au retour à l’emploi des personnes éloignées du monde du travail en leur apportant une formation, un accompagnement de proximité et/ou une compétence en matière de mobilité ; d’autre part, l’appui donné à des initiatives à dominante sociale, éducative ou culturelle qui contribuent à réduire l’exclusion et les fractures sociales en favorisant l’accès de tous aux services essentiels, l’autonomisation des personnes comme acteurs de leur vie et comme citoyens, mais aussi une meilleure acceptation de la diversité débouchant sur un partage apaisé de l’espace public.

Faire vivre la mémoire d’un proche disparu en soutenant des causes qui lui tenaient à cœur

En juin 2014, Thierry Velut décédait prématurément des suites d’un mélanome, à l’âge de 39 ans. Six mois plus tard, ses parents et ses quatre frères et sœurs créaient la Fondation Thierry Velut, sous l’égide de la Fondation de France. Unis dans le deuil mais aussi dans la volonté de faire vivre la mémoire de leur proche, ils ont souhaité s’engager dans une entreprise commune de générosité et de partage en hommage à leur fils et frère.

La Fondation Thierry Velut agit selon des axes variés, reflétant les enjeux de société auxquels il était particulièrement sensible, et soutenant ceux qui mènent un combat similaire contre la maladie.

Dans le domaine médical, ses axes d’intervention sont : l’accueil et l’accompagnement des malades et de leurs proches, le développement des soins palliatifs, la prévention et la recherche sur les maladies graves (et plus particulièrement le mélanome et le cancer).

Dans le domaine social, la fondation souhaite d’une part accompagner les malades dans leurs démarches de retour à l’emploi et d’autre part s’engager auprès des populations incarcérées.

Le troisième axe concerne l’enfance et la jeunesse : accompagnement des jeunes en difficultés et actions humanitaires au bénéfice d’enfants.