Bénédicte Le Guay, bénévole Fondation de France Grand Ouest
La voix est enthousiaste, le phrasé allègre. Bénédicte Le Guay témoigne du plaisir pris, ces dernières années, à sillonner l’est du Maine-et-Loire à la rencontre des habitants porteurs de projet. Elle est référente Dynamiques territoriales pour la Fondation de France Grand Ouest.
Ambassadrice de Pétillantes initiatives, elle croise « des gens qui ont envie d’agir là où ils habitent ». Et cela l’exalte. Elle va sur le terrain, au cœur des petits villages et au creux des campagnes, à la découverte des acteurs locaux de ces zones fragiles où les services publics sont parfois en retrait, où les déplacements sont souvent compliqués et où les jeunes peinent à décrocher un travail. Responsables d’associations ou simples citoyens, ils lui font part de leurs idées et de leurs projets, en matière d’environnement et d’emploi, de culture et de mobilité. Les seules contraintes ? Que ces projets soient réalisés sur place, répondent à un besoin local et soient menés en coopération avec d’autres acteurs du territoire. Comme ce tiers-lieu itinérant, qui sensibilise les habitants à l’environnement et promeut des artistes locaux, ou encore des ateliers de transformation alimentaire collaboratifs et anti gaspillage.
Bénédicte Le Guay est née en région parisienne. Elle est la cinquième d’une fratrie de six. Outre ses activités associatives, sa mère se consacre à sa famille. Son père est ingénieur chez IBM. À 50 ans, ils s’installent comme agriculteurs en Dordogne et élèvent des pigeonneaux de chair. Plutôt scientifique au départ, la jeune Bénédicte va faire du social son métier. Elle travaille dans un foyer de jeunes travailleurs à Paris, puis dans un centre social de la Caisse d’allocations familiales à Villemomble, en Seine-Saint-Denis. En 1990, elle s’installe à Angers où elle s’investit auprès de jeunes en insertion professionnelle puis auprès de demandeurs d’emploi en milieu rural dans le sud du Maine-et-Loire. Elle prend ensuite des responsabilités au sein du service en charge de la politique de la ville, et de l’action sociale du centre communal d’action sociale. C’est dans ce cadre et dans l’exercice de ces différentes fonctions, qu’elle croise la Fondation de France. Et plus particulièrement dans un quartier populaire qui est en pleine rénovation. La Fondation de France est sollicitée par un collectif d’habitants, d’associations locales et d’acteurs institutionnels afin de conserver la mémoire des lieux. C’est chose faite à travers la réalisation d’un documentaire, de publications et l’organisation d’événements. Bénédicte Le Guay découvre, alors, la philosophie et la crédibilité de la Fondation de France.
Avec son mari, ils s’étaient promis de se libérer de leurs obligations professionnelles quand ils seraient dans la force de l’âge. Voici quatre ans, elle a quitté son travail pour se consacrer à ses passions, à sa famille, ses trois enfants et ses quatre petits-enfants, mais aussi pour s’engager, avec allant, pour la Fondation de France, auprès des populations du Saumurois et des vallées de l’Anjou.
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