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« Réussir une transition écologique juste » : une étude du labo de l’ESS

Mardi 14 mars dernier, le labo de l’ESS présentait la restitution de son étude « Réussir une transition écologique juste », menée en partenariat avec la Fondation de France. L’objectif : préciser le rôle que joue l’ESS dans cette transition, proposer des pistes d’action et des recommandations. L’occasion de mettre en lumière des projets inspirants, dont certains sont soutenus par la Fondation de France, engagée de longue date pour l’égalité sociale et l’environnement.

« Si elle ne va pas dans le sens d’une plus grande justice sociale, la transformation écologique ne pourra que se solder par l’aggravation des inégalités et l’affaiblissement de la cohésion de notre démocratie » a rappelé Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et l’un des auteurs de l’étude. Il intervenait aux côtés d’Alexandre Giraud, directeur du mécénat à la Fondation de France ainsi que des représentants des structures ATD Quart MondeTerritoire Zéro Chômeur de Longue Durée, les Compagnons Bâtisseurs et la Table des Matières. Les échanges étaient animés par Hugues Sibille, président du labo de l’ESS.

Alors que nos sociétés sont confrontées à une double crise sociale et écologique, tous ont rappelé la nécessité d’agir collectivement pour une transition écologique juste, qui ne laisse personne de côté. Les personnes les plus vulnérables sont le plus souvent « doublement victimes », car elles sont directement impactées par les conséquences du dérèglement climatique, et très peu impliquées dans les débats et la concertation. Dès lors, il est primordial qu’elles puissent prendre leur place et contribuer, au même titre que tous les acteurs de la société, à ce grand projet de vie commun. Comme l’a rappelé Alexandre Giraud en introduction de cette soirée, « l’enjeu de l’articulation complexe entre transition écologique et lutte contre la précarité s’est fait ressentir avec encore plus de poids ces dernières années. Quatre ans après la crise des gilets jaunes, l’antagonisme entre fin du monde et fin du mois est encore très présent dans une société toujours plus fragmentée. Pourtant, l’urgence environnementale ne peut plus être ignorée ». Un constat partagé par Pascal Brice : « Alors que les derniers rapports du GIEC confirment qu’il ne s’agit plus de prévenir le changement climatique mais bien de s’y adapter tout en renversant la trajectoire de nos émissions, il est impensable de réfléchir à la question écologique sans la relier à la question sociale. » Les transitions à opérer nécessitent de conjuguer ces deux dimensions qui, loin de s’opposer, se complètent et s’enrichissent mutuellement. Face à ce constat, quelles pistes d’action ? C’est tout l’objet de l’étude « Réussir une transition écologique juste ». Fruit d’un travail de recherche de plus d’un an, elle analyse les façons dont l’économie sociale et solidaire contribue déjà à transformer notre société vers un modèle plus juste et durable. Le labo de l’ESS a enquêté sur 25 initiatives du secteur et identifié sept besoins auxquels la transition écologique doit répondre, de manière digne, suffisante et durable : se nourrir, se loger, s’équiper, se cultiver et se divertir, être en bonne santé, travailler et s’engager, se déplacer.

Répondre à ces besoins suppose d’opérer une transition radicale pour agir sur les causes profondes de la double crise écologique et sociale. Au premier rang de ces causes : notre modèle économique, centré sur la maximisation du profit et l’accumulation du capital au détriment de la protection des ressources naturelles et du lien social. En répondant à ces sept besoins plutôt qu’à une quête de profit, l’économie sociale et solidaire propose un modèle alternatif à ce système pour mener une transition écologique juste. Le tour d’horizon des initiatives du secteur met en avant des approches qui mettent les personnes au cœur des programmes, favorisant ainsi leur émancipation. C’est le cas par exemple du projet de jardin et maison partagés d’ATD Quart Monde à Nogent le Rotrou, qui permet à des personnes fragiles de récolter et cuisiner ensemble des fruits et légumes de saison, cultivant ainsi le lien avec les autres et avec la nature. De même, l’expérimentation Territoires à VivreS, lancée en par le Réseau Cocagne, l’UGESS, le Réseau CIVAM et VRAC, qui promeut un accès digne pour tous à une alimentation de qualité. Son approche ? Dans une logique de démocratie alimentaire, il s’agit de faire coopérer et participer des personnes en situation de précarité à la création de filières d’alimentation locale, solidaires et durables, avec les organisations agricoles et les associationsL’expérimentation est menée aujourd’hui sur quatre territoires, parmi lesquels Aix-Marseille et le territoire Haute-Garonne-Toulouse. Entre Aix et Marseille un réseau d’épiceries sociales et solidaires à l’approvisionnement mutualisé se structure. En Haute-Garonne, l’ambition est de soutenir des projets locaux de solidarité alimentaire, en lien avec des collectifs d’habitants et les élus locaux.

À la clé de ces initiatives innovantes et solidaires  : le développement de pratiques nouvelles de consommation et de production, et le renforcement du pouvoir d’agir de chacun. Une démarche au cœur de l’action de la Fondation de France, qui a fait de la transition écologique juste et solidaire un axe prioritaire. Avec comme ligne directrice les principes fondateurs de son action : la participation de tous, le dialogue et la co-construction.

Découvrir le rapport d'étude

 

 

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