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Santé mentale des exilés : accompagner les personnes en souffrance psychique


Qui peut répondre ?

Vous pouvez participer si vous êtes un organisme à but non lucratif : association loi 1901, structure de soins ou médicosociales.

Date limite de réception des dossiers :
12 avril 2023

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Quels critères de sélection ?

Face à la pénurie de l’offre de soins pour les exilés en souffrance psychique, ce programme vise à soutenir les initiatives permettant de prendre en charge un plus grand nombre de personnes – soit parce que les activités ont lieu en groupe, soit parce qu’elles sont de courte durée, soit parce qu’elles reposent sur le bénévolat.

Il peut s’agir de méthodes connues (thérapies brèves, art-thérapies, maraudes psychologiques régulières, groupes de parole, sport-thérapies, mobilisation et formation de réseaux de psychologues bénévoles, thérapies de premier recours, EMDR etc.) mais aussi de projets innovants, y compris – si elles sont préparées et encadrées par un professionnel de santé mentale – de méthodes appliquées par des personnes ne disposant pas d’un diplôme de psychologue ou de médecin.

La fondation de France souhaite également soutenir les acteurs de l’accompagnement en santé mentale, qui sont en première ligne, au travers de projets de formation, de supervision ou de groupes de parole.

Les projets incluant une évaluation du dispositif mis en place seront privilégiés, à des fins d’essaimage.

Les projets seront notamment jugés sur :

  • leur connaissance et capacité d’identification des bénéficiaires ciblés et de leurs besoins ;
  • leur capacité à proposer un accompagnement souple et sécurisant, collectif et/ou individuel, avec un cadre défini ;
  • la mise en place de l’interprétariat transculturel ;
  • leur capacité d’adaptation aux différents profils des bénéficiaires ;
  • leur capacité à considérer les personnes dans leur globalité avec des approches intégrées : travail sur le corps et la parole, liens avec des médecins généralistes, accompagnement administratif et juridique ou partenariat étroit avec une structure prenant en charge ces aspects.
  • leur capacité à décloisonner, à créer des passerelles entre métiers et des partenariats entre structures ;
  • la mise en place de partenariats pour référer les personnes les plus fragiles à des structures de soins spécialisées ;
  • la qualité de mise en œuvre d’une évaluation de l’impact des actions ;
  • leur capacité à  capitaliser sur les bonnes pratiques, produire des supports et des analyses sur le changement qu’elles génèrent.
  • les cofinancements et éventuels gages de pérennité du projet.

Critères d’exclusion. Ne seront pas retenus les projets qui :

  • consistent en des consultations individuelles classiques sur le temps long ;
  • touchent un seul individu ou une seule famille ;
  • concernent les migrants issus d’un seul pays de provenance (de rares exceptions sont possibles sur la base d’un exposé détaillé des raisons pour lesquelles le projet ne peut s’appliquer qu’à une nationalité) ;
  • concernent les charges récurrentes ou activités habituelles des structures, sauf pour les associations de moins de 3 ans ;
  • ne sont pas au minimum élaborés et supervisés par un professionnel de santé mentale ;
  • concernent en majorité des personnes atteintes de maladies psychiques invalidantes, car ils relèvent d’un autre programme de la Fondation de France (voir plus bas) ;
  • ne disposent pas de cofinancement ou d’autofinancement (la Fondation de France ne peut pas financer 100% du projet) ;
  • se limitent à l’organisation de manifestations ou autres événements ponctuels.
  • sont situés hors de France.

Pour les projets destinés aux résidents de CADA, d’HUDA ou de CHRS, l’association devra garantir aux participants l’accès à l’ensemble du cycle thérapeutique, y compris s’ils sont déboutés de l’asile en cours de projet. Cela pourra nécessiter d’organiser les séances en-dehors du CADA.

ATTENTION : certaines thématiques sont traitées par d’autres programmes de la Fondation de France et ne sont donc pas éligibles au programme solidarité migrants :

  • les projets concernant les maladies psychiques invalidantes et évolutives (schizophrénies, troubles bipolaires et dépression majeure)sont à soumettre au programme maladies psychiques ici;
  • les projets de consultations transculturelles et d’interprétariat dans le domaine de la santé doivent être adressés via l’appel à projet humanisation des soins ici.

Quelles modalités de soutien ?

Le soutien de la Fondation de France est apporté sous forme d’une subvention annuelle ou pluriannuelle (2 à 3 ans). Pour une première demande ou pour une demande issue d’une très petite structure ou d’une structure récente, il est recommandé de postuler pour une durée de 1 à 2 ans maximum.

Cet appel à projets est éligible aux aides méthodologiques complémentaires.

>> En savoir plus

Comment répondre ?

L’appel à projets « accompagner les exilés en souffrance psychique » comprend une session annuelle. Les porteurs de projets doivent d’abord remplir un bref formulaire général (de type note d’intention), qui sera étudié par un jury de présélection. Les candidats retenus à l’issue de la présélection devront ensuite remplir en ligne une demande de subvention complète, qui sera étudiée par le comité d’experts.

La date limite de réception des notes d’intention est le 12 avril 2023 avant 17h. Les candidatures seront ouvertes le 18 janvier 2023.

Attention, les candidatures s’effectuent exclusivement en ligne.

Tout dossier adressé par voie postale ou par courriel sera refusé. Les décisions seront communiquées par voie postale ou électronique.

Pour toute question, vous pouvez écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Comité Santé Mentale des exilés

Sophie EMERY

Coordonnatrice de la Permanences d’accès aux soins de santé (PASS) de l’Hôpital Corentin Celton, Issy les Moulineaux.

Hatice KUP

Coordinatrice de l’interprétariat, Migrations Santé Alsace, Mulhouse

Guillaume LECONTE

Psychiatre, Chef de Clinique des Universités Assistant, CHU de Lille.

Isabelle MARIN

Médecin, ancienne responsable de l’équipe mobile des soins palliatifs du centre hospitalier Saint-Denis, ancienne coordinatrice fondatrice du réseau Onconord.

Claire MESTRE

Psychiatre-psychothérapeute, anthropologue, au service de Consultation de médecine transculturelle, CHU de Bordeaux.

Bolewa SABOURIN

Danseur chorégraphe, créateur d’un programme de danse thérapie pour des femmes victimes de violence, Association Loba, Paris

Nicolas VEILLEUX

Psychologue Clinicien, Coordinateur Cellule Risques Psycho Sociaux, Médecins Sans Frontières, Paris

Elise Plessis VIVIAND

Assistante sociale et formatrice au Centre Primo Levi (centre de soins pour les personnes victimes de torture et de violence politique), Paris

Halima ZEROUG-VIAL

Psychiatre, Directrice de l’Orspere Samdarra, Centre Hospitalier Le Vinatier, Lyon