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Fondation Humanités, Digital et Numérique, partager les initiatives remarquables

Fondation Humanités, Digital et Numérique, partager les initiatives remarquables

26 Aoû.2019

Trois ans après avoir créé la Fondation Humanités, Digital et Numérique, le fondateur Henri de Navacelle a réuni, le 10 juillet dernier, les associations qu’il soutient ainsi que des représentants de la Fondation de France et d’autres fondations. Une journée d’échanges pour faire le bilan des actions menées et favoriser le dialogue et l’action entre porteurs de projets et fondateurs.

Créée en 2016 et abritée à la Fondation de France, la Fondation Humanités, Digital et Numérique a pour vocation de favoriser l’épanouissement et la confiance de personnes fragiles, grâce aux innovations et à l’excellence pédagogique. Depuis sa création, la fondation a soutenu une vingtaine de projets, parmi lesquels la compagnie Waninga, qui a créé un spectacle avec de jeunes immigrés originaires d’Afrique subsaharienne, l’association Au-delà de nos handicaps, qui propose des thérapies alternatives à des militaires blessés en opérations, ou encore Azor Pixel, un clown relationnel qui intervient auprès d’enfants souffrant de troubles autistiques.  

Homme d’action, son fondateur a fait le choix de réunir tous les acteurs qui rendent accessible les humanités à des publics qui en sont éloignés. Étaient ainsi présents 12 porteurs de projet et cinq fondations : la Fondation de France, où se déroulait la rencontre, la Fondation L’Accompagnatrice, la Fondation du Crédit mutuel, la Fondation Gerondeau et la Fondation Meyer.

Après une présentation de l’ensemble des initiatives, porteurs de projets et fondations ont fait part de leurs sources de satisfaction mais aussi des difficultés qu’ils pouvaient rencontrer.

Des échanges fructueux et bienveillants, qui laissent entrevoir de futures collaborations. Pour Henri de Navacelle, « la force du collectif et le partage d’expériences sont primordiaux pour mener des actions efficaces ».

Entretien.

Henri de Navacelle, fondateur de la Fondation Humanités, Digital et Numérique

« L’ambition de la fondation : développer l’estime de soi et la capacité à agir grâce aux humanités. »

 

Pourquoi avez-vous souhaité organiser une journée de rencontres entre fondateurs et porteurs de projets ?

Grâce à l’appui qu’elles fournissent aux associations, les fondations ont un rôle de catalyseur de projets. Leur mission va au-delà du financement : le lien et l’échange avec les associations sont essentiels. C’est pour cela que j’ai organisé cette journée : pour que ces porteurs de projet, pourvus d’immenses qualités humaines et d’une vision de l’Homme, se rencontrent et échangent avec des fondations susceptibles de les financer. Ils ont envie d’agir, ils avancent contre vents et marées…. Cette énergie et cette volonté m’impressionnent et forcent le respect.

Quel a été le déclic pour créer votre fondation ?

J’ai toujours rêvé de fondation familiale. L’idée de réaliser ce rêve a pris forme à la fin de ma carrière, lorsque je dirigeais un centre de formation industrielle et technologique. Alors que les métiers manuels sont dévalorisés, je suis pour ma part convaincu de l’intérêt des humanités dans ces cursus et de la capacité des élèves en formation professionnelle à s’en emparer. J’ai introduit ces savoirs avec une dose d’innovation pédagogique : ateliers artistiques, cours de philosophie et de grec ancien…  Cela a rencontré un vrai succès, mais je me suis heurté à la difficulté de trouver des financements pour ces enseignements. Une fois l’heure de la retraite venue, j’ai créé la Fondation Humanités, Digital et Numérique pour accompagner des projets pédagogiques innovants voire disruptifs.

Quel est le sens du nom de la fondation ?

Ce triptyque humanités, digital et numérique s’explique ainsi : les humanités, au service de la grandeur de l’Homme, sont au cœur du projet de la fondation. Le terme digital fait directement référence au doigt et à l’importance de faire, car c’est en faisant que l’on se réalise. Enfin, la dernière notion fait allusion au développement des techniques numériques, en particulier dans le domaine de l’art, mais aussi aux risques que cela représente, notamment en cas d’usage malveillant des données personnelles.

Pourriez-vous nous en dire davantage sur les initiatives soutenues par la fondation ?

Tous les projets ont un point commun : l’ambition de développer l’estime de soi et la capacité à agir grâce aux humanités. L’accès aux savoirs classiques – théâtre, musique, philosophie… –  ou contemporains – médiation équine, sophrologie, code… – permet de se reconnecter avec soi-même et de développer ses talents. Les publics visés sont variés : enfants neuro-atypiques, femmes victimes de violences, personnes détenues, migrantes, ou issues de quartiers défavorisés, de zones rurales… Faire preuve d’audace se révèle payant : le projet Philosophie, coding et art numérique (créé par Moshi, et que nous soutenons) propose à des adolescents autistes ou souffrant d’un handicap mental d’apprendre à coder, à partir d’une réflexion philosophique qu’ils doivent mettre en mouvement et traduire en langage informatique. Les résultats sont spectaculaires : ces jeunes, qui ne s’exprimaient pas, voient leur parole libérée. Ce type d’initiatives, enthousiasmantes et porteuses d’espoir, donnent envie d’aller plus loin et d’explorer de nouvelles voies.


 

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