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Solidarité migrants
Santé mentale des exilés : accompagner les personnes en souffrance psychique
L'appel à projets est clôturé. Pour toute question, contactez projets@fdf.org
Qui peut répondre ?
Vous pouvez participer si vous êtes un organisme à but non lucratif : association loi 1901 ou structure de soins.
Quels critères de sélection ?
Face à la pénurie de l’offre de soins pour les exilés en souffrance psychique, ce programme vise à soutenir les initiatives permettant de prendre en charge un plus grand nombre de personnes – soit parce que les activités ont lieu en groupe, soit parce qu’elles sont de courte durée, soit parce qu’elles reposent sur le bénévolat.
Il peut s’agir de méthodes connues (thérapies brèves, art-thérapies, maraudes psychologiques régulières, groupes de parole, sport-thérapies, mobilisation et formation de réseaux de psychologues bénévoles, thérapies de premier recours, EMDR etc.) mais aussi de projets innovants, y compris – si elles sont préparées et encadrées par un professionnel de santé mentale – de méthodes appliquées par des personnes ne disposant pas d’un diplôme de psychologue ou de médecin.
Les projets incluant une évaluation du dispositif mis en place seront privilégiés, à des fins d’essaimage.
Les projets seront notamment jugés sur :
- leur connaissance et capacité d’identification des bénéficiaires ciblés et de leurs besoins ;
- la mise en place de partenariats pour référer les personnes les plus fragiles à des structures de soin spécialisées ;
- leur capacité à considérer les personnes dans leur globalité avec des approches intégrées : travail sur le corps et la parole, liens avec des médecins généralistes, accompagnement administratif et juridique ou partenariat étroit avec une structure prenant en charge ces aspects.
- leur capacité à décloisonner, à créer des passerelles entre métiers et des partenariats entre structures ;
- la qualité de mise en œuvre d’une évaluation de l’impact des actions ;
- leur capacité à capitaliser sur les bonnes pratiques, produire des supports et des analyses sur le changement qu’elles génèrent.
- les cofinancements et éventuels gages de pérennité du projet.
Critères d’exclusion. Ne seront pas retenus les projets qui :
- consistent en des consultations individuelles classiques sur le temps long ;
- touchent un seul individu ou une seule famille ;
- concernent les migrants issus d’un seul pays de provenance (de rares exceptions sont possibles sur la base d’un exposé détaillé des raisons pour lesquelles le projet ne peut s’appliquer qu’à une nationalité) ;
- concernent les charges récurrentes ou activités habituelles des structures, sauf pour les associations de moins de 3 ans ;
- ne sont pas au minimum élaborés et supervisés par un professionnel de santé mentale ;
- concernent en majorité des personnes atteintes de maladies psychiques invalidantes, car ils relèvent d’un autre programme de la Fondation de France (voir plus bas) ;
- ne disposent pas de cofinancement ou d’autofinancement (la Fondation de France ne peut pas financer 100% du projet) ;
- se limitent à l’organisation de manifestations ou autres événements ponctuels.
- sont situés hors de France.
Pour les projets destinés aux résidents de CADA ou d’HUDA, l’association devra garantir aux participants l’accès à l’ensemble du cycle thérapeutique, y compris s’ils sont déboutés de l’asile en cours de projet. Cela pourra nécessiter d’organiser les séances en-dehors du CADA
ATTENTION : certaines thématiques sont traitées par d’autres programmes de la Fondation de France et ne sont donc pas éligibles au programme solidarité migrants :
- Les projets concernant les maladies psychiques invalidantes et évolutives (schizophrénies, troubles bipolaires et dépression majeure) sont à soumettre au programme maladies psychiques ici
- Les projets concernant les mineurs non accompagnés doivent être adressés au programme santé des jeunes ici.
- Les projets concernant les jeunes enfants de familles migrantes doivent être adressés au programme enfance ici.
- Les projets de consultations transculturelles et d’interprétariat dans le domaine de la santé doivent être adressés via l’appel à projet humanisation des soins ici
Quelles modalités de soutien ?
Le soutien de la Fondation de France est apporté sous forme d’une subvention annuelle ou pluriannuelle (2 à 3 ans). Pour une première demande ou pour une demande issue d’une très petite structure ou d’une structure récente, il est recommandé de postuler pour une durée de 1 à 2 ans maximum.
Comment répondre ?
L’appel à projets « accompagner les exilés en souffrance psychique » comprend une session annuelle. Contrairement aux années précédents, les projets doivent être déposés en ligne. Les porteurs de projets doivent d’abord remplir un bref formulaire général (de type note d’intention), qui sera étudié par un jury de présélection. Les candidats retenus à l’issue de la présélection devront ensuite remplir en ligne une demande de subvention complète, qui sera étudiée par le comité d’experts.
La date limite de réception des notes d’intention est le 24 février 2021 à 17h. Les candidatures seront ouvertes le 8 décembre 2020.
Attention, les candidatures s’effectuent exclusivement en ligne.
Tout dossier adressé par voie postale ou par courriel sera refusé.
Les décisions seront communiquées par voie postale ou électronique.
Pour toute question, vous pouvez écrire à projets@fdf.org
Comité Santé Mentale des exilés
Elodie Hermant
Psychologue clinicienne spécialiste du psycho-traumatisme des victimes de violences en contexte de guerre, assesseur à la Cour nationale du droit d’asile, anciennement consultante dans le cadre de missions de maintien de la paix des Nations Unies et de l’OSCE, notamment en Afghanistan, au Kosovo, en RDC et en Ukraine.
Dr Isabelle Marin
Médecin, ancienne responsable de l’équipe mobile des soins palliatifs du centre hospitalier Saint-Denis, ancienne coordinatrice fondatrice du réseau Onconord, coordonnait le groupe multi-culturalité et précarité de son hôpital, ancienne responsable de la LAMPES (expérimentation sur la précarité) et formatrice sur les soins palliatifs et la douleur.
Claire Mestre
Psychiatre-psychothérapeute, anthropologue, au service de Consultation de médecine transculturelle, CHU de Bordeaux.
Elise Plessis Viviand
Assistante sociale et formatrice au Centre Primo Levi (centre de soins pour les personnes victimes de torture et de violence politique), anciennement à l'Hôpital mère-enfant de l’Est parisien et au Centre Emergence Tolbiac.
Dr Pauline Lefebvre
Pédopsychiatre, praticienne hospitalière et médecin responsable de la Maison des Adolescents CASITA, à l’Hôpital Avicenne de Bobigny.
Dr Dolorès Lina Torres
Psychiatre des hôpitaux, au Centre hospitalier Édouard-Toulouse à Marseille.
Dr Hélène de Saint-Léger
Coordonnatrice de la PASS de l'Hôtel-Dieu de Paris.