Index sur l’égalité professionnelle femmes-hommes de la Fondation de France
Depuis septembre 2018, la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel soumet les entreprises à une obligation de résultat et a créé l’Index de l’égalité professionnelle femmes-hommes. Conformément à la réglementation en vigueur, la Fondation de France publie son index d’égalité professionnelle femmes-hommes pour l’année 2024.
La politique de rémunération de la Fondation de France est basée sur un principe d’équité et de mérite, avec des augmentations individuelles et des primes correspondant à des critères définis dans le cadre des négociations annuelles obligatoires avec la Délégation syndicale.
En 2024, la Fondation de France comptait 254 salariés, dont 80 % de femmes.
Le seuil des 250 salariés ayant été dépassé cette année, les modalités de calcul des indicateurs ont changé : elles ne prennent désormais en compte que la catégorie « cadres » qui comptait 219 personnes en 2024, dont 172 femmes et 47 hommes.
La note globale sur l’ensemble des indicateurs de l’index égalité hommes-femmes est de 67/100 pour l’année 2024.
Cette note représente le cumul de plusieurs indicateurs :
→ Écart de rémunération entre les femmes et les hommes
Par tranches d’âge, les écarts pondérés de rémunération sont tous inférieurs à 4,2 % (soit en moyenne 2,3 %) :
- Moins de 30 ans (27 femmes et 3 hommes) : 1,54 % en faveur des hommes
- 30 à 39 ans (65 femmes et 14 hommes) : aucun écart de rémunération entre femmes et hommes
- 40 à 49 ans (53 femmes et 19 hommes) : 4,20 % en faveur des hommes
- 50 ans et plus (27 femmes et 11 hommes) : 3,41 % en faveur des hommes
L’indicateur retenu est la somme des pourcentages pondérés par tranche d’âge, soit 9,15. Selon le référentiel Egapro, un résultat compris entre 9 et 10 correspond à une note de 27 points sur 40.
→ Écart de taux d’augmentation individuelle
En 2024, 61,6 % des cadres ont été augmentés (135 cadres sur 219).
60 % des femmes cadres (103 femmes sur 172) ont été augmentées vs 68 % des hommes cadres (32 hommes sur 47), soit un écart de 8 points.
Dans une situation d’égalité parfaite (61,6 % de femmes et d’hommes), 106 femmes et 29 hommes auraient bénéficié d’une augmentation (vs 103 femmes et 32 hommes). L’écart de taux d’augmentation individuelle est donc de 3 salariés hommes en valeur absolue. Un écart qui peut notamment s’expliquer par un recrutement d’un nombre plus important de cadres femmes en 2024 (pas ou peu d’augmentation de salaire la première année).
Selon le référentiel Egapro, le barème appliqué pour un écart compris entre 5 et 10 points est une note de 5 sur 20.
→ Écart de taux de promotions
Un écart de 1,2 % est constaté en faveur des femmes dans le taux de promotions en 2024.
Selon le référentiel Egapro, le barème appliqué pour un écart inférieur ou égal à 2 % est une note de 15 sur 15.
→ Salariées augmentées au retour d’un congé maternité
100 % des femmes cadres au retour de congé maternité ont été augmentées.
Selon le référentiel Egapro, le barème appliqué pour un résultat de 100 % est une note de 15 sur 15.
→ Représentation parmi les 10 plus hautes rémunérations : 3 femmes / 7 hommes
Selon le référentiel Egapro, le barème appliqué pour un nombre de 2 à 3 salariés sur 10 du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations est une note de 5 sur 10.