Publiées le 10 janvier 2019 dans la revue scientifique The Embo Journal, les conclusions de l’étude du Pr Ronald Melki, chercheur du laboratoire des maladies neurodégénératives de Fontenay-aux-Roses et expert au sein du comité Parkinson de la Fondation de France, constituent une avancée déterminante.
En France, la maladie d’Alzheimer touche directement ou indirectement trois millions de personnes, et près de 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Si nous savions déjà que la protéine TAU était responsable de la dégénérescence progressive des neurones des personnes touchées par Alzheimer, l’équipe du Pr Melki a découvert le mécanisme en jeu dans la progression de la maladie : la manière dont la protéine TAU se fixe sur les neurones, pénètre dans les cellules, en altère le fonctionnement puis part contaminer d’autres cellules.
L’espoir thérapeutique réside désormais dans la possibilité de protéger le cerveau en rendant impossible l’attaque des neurones par la protéine TAU. Un espoir que le Pr Melki et son équipe espèrent concrétiser d’ici cinq à dix avec de nouveaux traitements.