Vivre jusqu’à 90, 95 ans et plus ? Cette perspective qui semblait autrefois exceptionnelle, devient progressivement courante. Comment faire de cet allongement de l’espérance de vie une chance pour les personnes et pour la société ?
Changer le regard porté sur les seniors et mettre en valeur leur participation à la vie sociale : ce sont les objectifs de la Semaine Bleue. C’est aussi le sens des actions menées par la Fondation de France en faveur des plus âgés.
Depuis 15 ans, la Fondation de France agit pour améliorer le respect des droits fondamentaux des personnes âgées. Notre conviction est que la protection des personnes âgées peut et doit se faire dans le respect de leur autonomie et de leurs droits.
Aujourd’hui, nous avons la chance de vivre plus longtemps : l’espérance de vie en France est de 78 ans pour les hommes, 85 ans pour les femmes. D’ici à 2060, nous pourrions gagner sept ans d’espérance de vie.
Réalisé par Christophe Ramage, le documentaire Portes closes donne la parole aux personnes âgées, aux familles et aux professionnels qui s’interrogent : le respect du libre arbitre serait-il incompatible avec les exigences de sécurité ?
Une association propose à des personnes âgées de rendre visite à des personnes isolées ou à mobilité réduite. Une belle façon de démontrer qu’il n’y a pas d’âge pour aider les autres.
Très investie dans la question de l’humanisation du soin et de la relation malades/soignants, la Fondation de France soutient la formation à l’éthique des jeunes médecins dans le cadre du programme Soigner, soulager, accompagner.
En 2021, 12 projets de recherche pour accompagner les personnes malades ou en fin de vie ont été soutenus dans le cadre du programme « Soigner, soulager, accompagner » de la Fondation de France, pour un montant total de 683 000 euros.
Pendant la crise sanitaire, le programme Humanisation des soins a soutenu plus de 90 projets notamment en faveur des hôpitaux et des soignants, pour un montant total de 3 millions d’euros.
Détecter en amont les problématiques de notre société et y apporter des solutions concrètes, c’est une des spécificités de la Fondation de France. Dès les années 80, elle s’intéresse à une question qui nourrit alors les débats sociaux et politiques : les soins palliatifs.
