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Les enjeux du « Grand âge », vus par deux bénévoles à la Fondation de France Sud-Ouest

Marc Helies est bénévole-référent « Grand âge » à la Fondation de France Sud-Ouest depuis juin 2019.  Michel Pinaud vient de rejoindre les équipes bénévoles de la Fondation de France, afin d’apporter son expertise sur cette même thématique. Entretien croisé.

Comment et pourquoi êtes-vous devenus bénévoles à la Fondation de France Sud-Ouest ?

Marc HELIESMarc Helies : Les 20 dernières années de ma vie professionnelle, j’ai été directeur de caisses de mutualité sociale agricole sur différents territoires, dont le Lot et Garonne, les Pyrénées Atlantiques et les Landes. Mon rôle était d’obtenir la meilleure protection sociale pour les populations agricoles et leurs familles. A la retraite, j’ai souhaité poursuivre cette mission, centrée sur l’accompagnement social en proximité… 

Michel PinaudMichel Pinaud : Je suis également dans une phase de transition vers la retraite, après une expérience de 15 ans de direction dans des EHPAD associatifs, et des expériences professionnelles dans l’action sociale et médicosociale. J’avais de longue date identifié la Fondation de France, sa capacité à relever les défis de l’époque, sa proximité avec les personnes les plus fragiles et sa perception des enjeux politiques et sociaux.

Quels sont les enjeux du « Grand âge » sur notre territoire ?

M.H. : L’enjeu majeur est de trouver des alternatives entre vieillir à domicile ou dans un établissement. Le travail que fait actuellement la Fondation de France sur les lieux de vie en habitats partagés, avec les appels à projets « Coopérons pour habiter nos territoires » et « Vieillir acteur et citoyen de son territoire », est fondamental. Le deuxième enjeu concerne la fin de vie. J’ai instruit par exemple un dossier sur l’accompagnement des personnes en soins palliatifs dans un hôpital, porté par une association qui travaille en lien avec les équipes médicales. Le projet propose aux personnes en soins palliatifs de raconter leur vie à une biographe, qui met en forme leur récit.  Cette démarche favorise la transmission entre générations et apporte réconfort à la personne et à ses proches. Ce n’est qu’une illustration du type d’initiative que la Fondation de France a soutenu dans le cadre de son appel à projets, et je pense qu’il y a encore beaucoup d’innovations à développer dans ce domaine si sensible. La Fondation de France travaille d’ailleurs actuellement à de nouvelles manières de soutenir les prochaines initiatives sur ce sujet.

M.P. : De mon côté, je pense que le Grand âge et les difficultés qui accompagnent cette étape de la vie, sont des enjeux considérables dans notre société. Aujourd’hui, les politiques publiques nous proposent des solutions « techniques ». Mais les dimensions humaines et sociales sont peu prises en compte. Le Grand âge, c’est la question de la vieillesse et de la maladie, de la fin de vie, mais aussi de la transmission et de la filiation : toutes ces dimensions anthropologiques ne sont plus au cœur de la réflexion des décideurs. Nous sommes aussi confrontés à un boom démographique (papy boom), que les modèles institués il y a plus de 40 ans, ne pourront pas prendre en charge. Je crois que la Fondation de France est l’organisation pertinente pour expérimenter des nouvelles voies en accompagnant les acteurs les plus innovants. De plus, pour avoir été directeur d’établissement, je sais que les établissements ont des budgets très contraints. Pour développer des projets expérimentaux, ils doivent diversifier leurs sources de financement. Ces expérimentations portent parfois sur des petites choses, mais qui deviennent de très grandes choses dans la vie des personnes que nous accompagnons.

En quoi consiste votre mission aux côtés de la Fondation de France ?

MH : J’ai une connaissance de l’écosystème de la protection sociale, qui me permet d’identifier les acteurs effectifs ou potentiels, d’identifier les sources de financement et les partenariats potentiels. C’est cette connaissance de l’écosystème que je peux apporter dans mes différentes missions.

 MP : Je me base sur ma connaissance autour de la question du grand âge, construite au fil de mon expérience en tant que directeur d’EHPAD. J’apprécie à la Fondation de France et dans ma mission le fait de croiser les regards et les expertises, mais aussi la diversité des programmes, ceux des fondations abritées et des projets soutenus. Notre objectif est d’agir sur tous les fronts, au cœur des défis de notre époque.

MH : En effet ! Après 2 ans et demi à la Fondation, ce qui me marque le plus, c’est le contact direct et extrêmement riche avec les porteurs de projets (les associations, les établissements, les individus). Mais aussi la coopération avec des bénévoles de différents horizons. Pendant la crise Covid par exemple, j’ai instruit des dossiers pour l’accompagnement des équipes soignantes dans les hôpitaux et les EHPAD. La Fondation de France a vraiment une approche très ouverte, privilégiant l’intelligence collective et l’innovation sociale, dans tous les domaines.

La Fondation de France Sud-Ouest s’inscrit sur 15 départements et fait appel à l’expertise de 22 bénévoles afin de mener à bien ses missions sur le territoire. Si vous aussi vous souhaitez vous investir à la Fondation de France en tant que bénévole afin de soutenir l’intérêt général et partager votre expertise, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ! Nous serons ravis de vous accueillir parmi notre équipe.

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