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Comment développer un lien de proximité avec les notaires de notre territoire ? Témoignage de deux de nos bénévoles.

sud-ouest Bénévoles| 01 Mar.2023

Colette Rumeau et Marc-Humbert Regagnon sont bénévoles à la Fondation de France Sud-Ouest. Anciens notaires, ils travaillent en lien avec la profession pour sensibiliser leurs confrères à la philanthropie et valoriser les différentes options que propose la Fondation de France à ceux qui souhaitent s’engager pour l’intérêt général.  Ils reviennent sur leurs missions et les raisons de leur engagement à la Fondation de France.

Charles camoin La Croisée des chemins à Ramatuelle vers 1957
Colette RUMEAU et Marc-Humbert REGAGNON, Bénévoles Correspondants Libéralités à la Fondation de France Sud-Ouest

Quelles sont vos missions à la FDF et quel est le lien avec votre parcours professionnel ?

Marc : Je mène surtout une mission d’information et de représentation. Il s’agit d’abord de faire connaître les actions et l’offre philanthropique de la Fondation de France à des notaires ou des étudiants dans ce domaine. Le mois dernier, Vincent Boulanger (conseil en philanthropie au siège de la Fondation), Laurence Langou, (Déléguée au Développement) et moi-même, avons effectué une formation devant des étudiants en master 2 notarial à l’Université de Toulouse. Nous avons parlé des techniques de gestion de patrimoine relatives à la philanthropie et avons fait une présentation de la Fondation de France. Je contribue également à mobiliser les notaires de la Cour d’Appel de Toulouse (environ 650), par exemple lors d’événements comme la soirée « Toulouse pour le bien commun », co-organisée par la Fondation de France et Obole, et à faire connaître la Fondation lors d’interventions à la chambre des notaires. Je suis également amené à rencontrer des membres d’associations et de fondations abritées qui souhaiteraient être mis en relation avec un notaire. Il m’arrive d’être désigné pour représenter la  Fondation de France comme mandataire dans des successions qui lui sont dévolues (pour des inventaires, notoriétés…). Enfin, je peux être sollicité pour des contacts avec de potentiels testateurs afin de les conseiller sur la rédaction de legs : les aider à matérialiser leurs volontés en termes juridiques.

Colette : Notre expérience de la profession nous permet d’accompagner et conseiller les testateurs qui sollicitent la Fondation de France, parfois en présentiel, parfois par visioconférence. Je rejoins Marc sur le fait que nous avons surtout un rôle d’information et de représentation de la Fondation de France. Il s’agit d’établir un contact avec les personnes de notre profession. J’ai récemment accompagné Laurence, notre déléguée au développement, à la chambre des notaires d’Angoulême. A cette occasion, elle a pu intervenir pour présenter l’offre de la  Fondation de France : ce type d’événement est important car il permet de toucher ces professionnels déjà bien occupés et sollicités.

Pourquoi avez-vous choisi de vous investir avec la FDF et que vous apporte votre rôle de bénévole ?

Marc : J’avais entendu parler de la Fondation de France, mais j’ai pu vraiment la découvrir lors d’un événement organisé à Toulouse. C’était un spectacle à l’occasion duquel l’équipe du Sud-Ouest présentait des associations soutenues par la Fondation. J’ai été surpris par la diversité des projets et des causes :  santé, handicap, violences faites aux femmes, réinsertion, environnement… La Fondation de France a quelque chose de très universel. C’est pour cette raison que lorsque mon prédécesseur à la présidence de la chambre des notaires de Toulouse m’a demandé de lui succéder dans son rôle de bénévole, j’ai accepté. La  Fondation de France travaille sur de multiples sujets brûlants, alors que notre société tend à devenir toujours plus complexe, plus blessée, plus absurde, plus inhumaine et plus violente. Elle fait appel et communique avec toutes sortes de gens. Dans ce rôle de bénévole, j’ai ainsi eu la chance de rencontrer des personnes venant d’univers très différents, intéressantes par leurs connaissances spécifiques, leur expérience, leur ouverture d’esprit, et leur volonté d’agir pour les autres de manière désintéressée. Il faut un gène particulier pour devenir bénévole à la Fondation : j’ai envie de dire que généralement ce sont de belles personnes. Les équipes de bénévoles et professionnels ont de la volonté et un enthousiasme contagieux; d’abord la nôtre dans le Sud-Ouest, sous la direction de Béatrice Bausse, notre Déléguée Générale. Nous tâchons d’agir efficacement et dans la bonne humeur. Souvent, des amitiés se nouent et s’étendent hors du cadre de la Fondation.

Colette : Pour ma part, c’est une amie qui m’a sollicitée et poussée à m’engager. J’arrivais à la fin de ma carrière et il était important pour moi de garder du lien social, en plus d’apporter mon savoir à la Fondation de France. J’avais connu la Fondation par le biais de réunions au Congrès des notaires de France. Ces congrès sont très utiles pour se retrouver entre pairs. Comme Marc, j’apprécie mon rôle de bénévole car c’est une opportunité pour rencontrer des gens très différents de nous.

Quels enjeux de développement voyez-vous sur notre territoire ?

Marc : Le principal objectif, c’est l’information ! Comme évoqué, la plupart des notaires ne connaissent pas vraiment la Fondation de France. Nous avons donc un double enjeu de valorisation de son offre (techniques juridiques, legs, créations de fondations abritées…) et de la diversité impressionnante des causes qu’elle soutient. L’organisation d’événements comme « Toulouse pour le bien commun » et la présence active de la Fondation au Congrès des notaires sont de bonnes opportunités en ce sens. Personnellement, je n’ai aucun mal à faire découvrir la Fondation de France à mes confrères, car, d’une part, je pense qu’elle exerce des actions bénéfiques et utiles au moyen d’une gestion financière très rigoureuse reconnue comme telle, et d’autre part, pour un notaire, gérer des dossiers avec la Fondation représente pour lui confort et sécurité, car il aura affaire à des spécialistes avertis et compétents. Ce n’est pas toujours le cas avec d’autres organismes philanthropiques bien intentionnés mais désorganisés, qui peuvent entraîner des retards préjudiciables aux héritiers. Voilà pourquoi il est bon que les notaires soient bien informés sur la Fondation de France et en parlent à leurs clients : elle peut répondre très efficacement à leurs souhaits.

Colette : Il serait intéressant de mettre davantage en avant les « plus » de la Fondation de France, comme le fait que cette dernière peut intervenir lors des cessions d’entreprise par exemple. La  Fondation de France a les moyens de proposer un bon accompagnement grâce à son expertise juridique. L’offre de legs de la  Fondation de France est aussi à faire valoir, puisqu’elle permet de répartir son legs entre plusieurs causes. De même, l’offre en matière de fondation abritée peut intéresser les notaires pour leurs clients désireux de s’engager durablement. Enfin, un autre atout à valoriser, c’est l’accompagnement gracieux que nous pouvons apporter. Parfois, les testateurs n’ont pas envie de solliciter une étude notariale, notamment lorsqu’ils en sont au début de leurs démarches. Toutes les fondations et associations qui pourraient recevoir des legs ne proposent pas ces services gratuitement car elles n’ont pas toujours de notaires au sein de leur équipe.

Si ces témoignages ont éveillé votre intérêt, n’hésitez pas à nous contacter.

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