Covid-19, incendies, tempêtes, inondations, sécheresse… les crises à répétition de ces dernières années nous ont rappelé l’urgence d’accélérer la transition vers des modes de vie, de production, de mobilité et d’habitat plus durables.
Cette transition ne pourra se faire sans une action concertée avec l’ensemble des parties prenantes. Il est indispensable d’impliquer la société civile et de prendre en compte les besoins des populations les plus vulnérables, souvent les plus impactées par le dérèglement climatique alors même que ce sont elles qui y contribuent le moins. C’est vrai à la fois des habitants des pays du Sud, mais aussi des personnes les plus fragiles au sein des pays du Nord. Elles doivent pouvoir faire entendre leur voix, prendre part à la transition et y trouver des bénéfices : accéder à une alimentation de qualité et locale, à des habitations plus sobres sur le plan énergétique, à des modes de transport durables… Une approche globale est nécessaire pour transformer nos modes de production et de consommation en profondeur.
La transition écologique suppose aussi de repenser la gouvernance des « biens communs », ces ressources naturelles indispensables à l’homme et à sa survie, comme l’eau ou les forêts. Société civile, entreprises, collectivités : il est important d’impliquer tous les acteurs concernés par l’utilisation d’une ressource pour en définir les règles collectives de gestion, limiter les conflits et ainsi mieux la préserver.
Cette action collective peut contribuer à faire émerger des réponses durables pour protéger le vivant et construire un modèle de société plus apaisé.
