• 37.5% à la Croix Rouge Arménienne ;
• 37.5% au Comité de Secours des orphelins ;
• 25% à la Fondation de France pour ses actions en faveur des aveugles.

Depuis 1994, c’est le musée des Beaux-Arts de Nantes qui est dépositaire d’œuvres et d’archives de Camille Bryen, léguées par sa femme Louisette à la Fondation de France.

Né à Nantes en 1907, Camille Briand y passe les premières années de sa vie avant de s’installer à Paris où il côtoie  les cercles dadaïstes et surréalistes. Poète et graveur avant de devenir créateur d’objets puis peintre, son activité est foisonnante.  Il publie son premier recueil de poèmes en 1927 sous le nom de Opapanax. Suivent une vingtaine de publications, souvent en collaboration avec des artistes et des écrivains (Expériences en 1932, La Chair et les Mots en 1948, Héperile en 1950…).

De l’écriture à la peinture

En lien avec son activité littéraire, il monte ses propres expositions personnelles dès 1934. Il se tourne vers la gravure puis la peinture à l’huile en 1948 et 1949.

Son travail de peintre s’apparente aux courants artistiques de l’abstraction lyrique et du tachisme, équivalents européen de l’expressionnisme abstrait américain. Ses créations, au début violentes de couleurs et de signes tracés comme des rayures ou des graffiti n’ont aucune référence au monde extérieur. Puis son travail s’oriente vers de grandes plages colorées et des touches en mosaïque. Après les années 1960, son langage devient plus subtil et les couleurs deviennent plus pâles, comme assourdies.

Pour lui, la peinture est d’abord un acte de création puis de libération, comme une écriture sans mots ni syllabes. Sa peinture traduit une quête poétique. Il « dessine pour ne pas écrire ».

Où découvrir ou redécouvrir les œuvres de Camille Bryen ?

• Musée national d’art moderne de Paris, de Strasbourg ;
• Musées des Beaux-Arts de Rennes, de Nantes, de Lille, de Tourcoing ;
• Musée Catini à Marseille ;
• Musée des Jacobins à Morlaix ;
• et encore bien d’autres en France et en Suisse : fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Bryen#Collections.

Un prix en histoire de l’art, décerné en mémoire d’un médecin et historien passionné

Décédé en 1995 à l’âge de 40 ans des suites d’un cancer, Bruno Pons était un homme passionné qui laisse derrière lui le souvenir d’une personnalité admirable et une œuvre remarquable malgré sa disparition prématurée. Docteur en médecine et docteur en histoire de l’art, il menait de front ces deux activités et fut notamment le premier conservateur du Musée d’histoire de la médecine à Paris.

Spécialiste reconnu de l’histoire des décors intérieurs au 18^ème siècle, il permit de faire avancer la connaissance et la datation de très nombreuses boiseries ornementales remarquables.

La Fondation Bruno Pons, créée sous l’égide de la Fondation de France en 2006 grâce au legs de sa mère Geneviève Pons, lui rend hommage en agissant dans ce domaine dans lequel il s’était illustré.

Elle remet tous les deux ans le Prix Bruno Pons qui récompense sous la forme d’une aide à la publication, les travaux d’un doctorant en Histoire de l’art qui traite de l’architecture et ou des Arts décoratifs en France, ou de leur influence en Europe au 18^ème siècle.

Bourse d’étude, assistance aux personnes âgées et action sociale

N’ayant pas d’héritier direct, Raymond Queudot a fait le choix de léguer ses biens en vue de constituer une fondation qui agirait au profit des causes de son choix. C’est ainsi qu’a été créée la Fondation Bourse Queudot en 2006 sous l’égide de la Fondation de France, à charge pour cette dernière de mettre en œuvre les volontés caritatives du fondateur à titre posthume. La Fondation Bourse Queudot intervient ainsi selon trois axes distincts. Elle attribue chaque année des bourses d’études à des étudiants de l’Ecole des Mines de Douai, école dont Raymond Queudot était sorti diplômé en 1935. Dotée d’un montant de 2 000 euros, cette aide est versée à un jeune rencontrant des difficultés financières pour lui permettre de continuer sa scolarité. Son attribution est coordonnée en partenariat avec l’Amicale des anciens élèves et l’Ecole des Mines elle-même.

Officier de la Légion d’Honneur, Raymond Queudot a également souhaité que la fondation attribue des secours annuels aux légionnaires ou veuves de légionnaires, âgés et dans le besoin, axe qui est mis en œuvre en concertation avec la Société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur.

Enfin, la Fondation de France est chargée d’attribuer des aides financières à différentes actions humanitaires, sociales ou caritatives sélectionnées dans le cadre de ses propres programmes.

Dans ce cadre, elle contribue au programme « l’Ouvre-boîte » des Apprentis, dispositif d’insertion par l’aide à la création d’entreprise, et attribue des bourses individuelles afin de soutenir les jeunes dans le lancement de leur projet.

Elle promeut l’apprentissage de la langue française dans un cadre qui valorise les langues et les cultures d’origine ou héritées, l’accompagnement des individus dans le développement de leur intelligence et maturité émotionnelles ainsi que dans leur accomplissement éducatif et professionnel. Elle encourage la création artistique comme source et vecteur du lien social.

Promouvoir l’héritage musical d’Arthur Honegger

Arthur Honegger fut l’une des figures majeures de la musique de la première moitié du XXème siècle en Europe. D’origine Suisse, formé au Conservatoire National de Paris, il a profondément marqué son époque et contribué au renouveau musical de l’après Première Guerre Mondiale. Si ses œuvres symphoniques lui valurent rapidement une renommée internationale, il a également excellé dans la composition de musique de chambre et a donné des couleurs modernes à des formes musicales traditionnelles comme l’oratorio. Expérimentation, excellence et ouverture caractérisent la vision d’Arthur Honegger dont les collaborations avec les écrivains Paul Valéry et Paul Claudel ont permis d’appréhender grâce à la création les enjeux d’une époque complexe.

Créée en 1971 par la famille du compositeur décédé en 1955, la Fondation Arthur Honegger fut l’une des premières fondations abritées par la Fondation de France. Elle lui rend hommage en décernant le Prix biennal International Arthur Honegger. Attribué par un jury prestigieux, ce Prix récompense soit une création musicale contemporaine faisant écho à l’œuvre d’Arthur Honegger, soit un compositeur pour l’ensemble de son œuvre, soit une formation de quatuor à cordes.

Par ailleurs, fidèle à l’importance que le compositeur accordait à l’enseignement, la Fondation soutient la Fondation Royaumont pour ses actions d’accompagnement et d’aide à la création d’œuvres à l’intention de jeunes compositeurs.