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La Fondation JM Bruneau s’engage pour l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest

La Fondation JM Bruneau s’engage pour l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest

19 Oct.2018

L’agriculture familiale nourrit 90% des habitants de l’Afrique de l’Ouest. Pour la promouvoir et la structurer, la Fondation JM Bruneau, créée par le fondateur de l’entreprise de fournitures et mobilier de bureau Bruneau et abritée par la Fondation de France, se mobilise. Autour de projets concrets.

Depuis 1991, la Fondation JM Bruneau finance des aides d’urgence en France ou à l’étranger. Côté développement, elle soutient cette année 4 projets du programme Pafao1 lancé en 2009 par la Fondation de France et le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI). Objectif : apporter un accompagnement financier et opérationnel pendant 3 ans, à des projets innovants dans le domaine de l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest. «La fondation que j’ai créée en 1991 soutient des projets solidaires utiles à la collectivité. Le programme Pafao s’inscrit dans cette philosophie puisqu’il s’agit de soutenir des paysans tout en promouvant une alimentation locale qualitative et accessible » explique Jean-Marie Bruneau.

Au Mali, soutenir une production laitière de proximité

95% du lait consommé par la population de Bamako est…importé ! Les petites laiteries rurales, enclavées et éparpillées, ne parviennent pas à atteindre les consommateurs urbains. Le projet lancé par l’ONG Iniatives Conseil Développement (ICD) vise à rapprocher les producteurs des consommateurs : 4 mini-laiteries sont concernées et l’objectif de collecte est de 500 litres/jour pour chacune d’entre elles afin d’alimenter les villes proches et Bamako. Une partie de la collecte sera transformée pour produire du « ghee » (beurre liquide) et du fromage « Wagashi » en petits conditionnements accessibles à bas prix. Des démonstrations culinaires sont prévues pour élargir la consommation de ces produits aux excellentes qualités nutritionnelles (vitamines A et D notamment) et contribuer à lutter contre la malnutrition. Enfin, un réseau de commercialisation sera mis en place à travers des kiosques de vente déjà opérationnels. A terme, le projet permettra de diversifier et sécuriser les revenus des éleveurs, tout en favorisant une consommation locale.

Chiffres-clés
120 producteurs dans 4 laiteries
10 points de vente
Près de 5000 consommateurs

En Côte d’Ivoire, valoriser la pisciculture familiale

Le poisson est la 1ère protéine consommée en Côte d’Ivoire. L’Etat ivoirien favorise un modèle piscicole intensif produisant des poissons inaccessibles aux consommateurs ruraux et aux catégories intermédiaires, qui consomment couramment du poisson chinois importé. Le projet porté par l’APDRA (Association Pisciculture et Développement Rural en Afrique tropicale humide) entend s’appuyer sur la capacité de production des piscicultures familiales pour fournir un poisson local et accessible à une large gamme de consommateurs. Plusieurs innovation seront mises en place à cet effet :

  • segmentation de l’offre avec des prix différenciés selon les tailles de poisson et les marchés visés (petits poissons pour l’autoconsommation, poissons de taille moyenne pour les marchés de proximité, très gros poissons pour les réseaux de distribution des villes) ;
  • gratuité des alevins ;
  • promotion de pratiques collectives pour offrir du poisson frais de bonne qualité ;
  • stratégie de conquête du marché rural en circuit court.

Par l’amélioration de la performance des ateliers piscicoles le projet va permettre d’améliorer les revenus des petites exploitations. Et la vente d’un poisson accessible en milieu rural améliorera qualitativement la valeur de la ration alimentaire. Une démarche  doublement gagnante.

Chiffres-clés
Plus de 500 familles de pisciculteurs
150 commerçants
140 000 consommateurs

Au Togo et au Bénin : du champ… au restaurant

Au Togo et au Bénin, les comportements alimentaires évoluent. Les consommateurs privilégient les produits transformés, plus faciles à préparer, et se restaurent de plus en plus hors du foyer. Aider les petites entreprises agricoles locales à trouver des débouchés stables dans la restauration de rue… c’est le projet de l’ONG Acting for Life. Un accompagnement des unités de transformation des produits est prévu pour améliorer la qualité des produits (hygiène, conditionnement, régularité de la production, etc.). Les cuisiniers, souvent des femmes, seront accompagnés vers plus de professionnalisme dans la transformation et la préparation des repas. Enfin, un «label » local permettra aux consommateurs d’identifier les restaurants engagés dans la promotion de ces produits. Au Togo, le projet vise également à intégrer des ingrédients locaux dans les plats du restaurant universitaire de Lomé.

Chiffres-clés
1200 producteurs
40 unités de transformation
270 restaurateurs

Au Burkina Faso, accroitre les revenus des riziculteurs familiaux

Un décret du 31 Janvier 2017 invite les structures publiques burkinabés (cantines, hôpitaux, casernes, etc.) à s’approvisionner en riz local. Le projet piloté par l’ONG Rikolto vise à accompagner les producteurs et les organisations paysannes pour répondre aux exigences de ces marchés publics tant sur le plan de la quantité que de la qualité. Par exemple en créant une base de données digitale sur la production de riz, pour mieux maîtriser la gestion des stocks et les négociations commerciales avec les clients. Ou en mettant en place un système de traçabilité, qui facilite le contrôle-qualité. De plus, les cuisiniers des écoles bénéficieront de formation sur la cuisson du riz local qui est plus humide que les riz d’importation. Enfin, le projet veut contribuer à faire de l’arrêté gouvernemental, pris à titre provisoire, une mesure définitive.

1 Pafao : Promotion de l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest

Chiffres-clés
20 000 riziculteurs
2750 cantines scolaires réparties dans 30 communes rurales et urbaines, soit 650 000 élèves

 

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