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L'éducation pour tous : zoom sur l'action de deux fondations abritées

L'éducation pour tous : zoom sur l'action de deux fondations abritées

C’est l’un des objectifs de développement durable les plus ambitieux : faire que tous les enfants aillent à l’école primaire et secondaire, partout dans le monde, d’ici 2030. Et puissent ensuite accéder à des études supérieures et à une formation professionnelle, sésame pour trouver leur place dans la société. Zoom sur l'action de deux fondations abritées - Fondation Béatrice Schönberg pour l’éducation des filles et Fondation Amanjaya​- qui oeuvrent pour que l'éducation soit accessible à tous.

Le constat est planétaire : lorsqu’un enfant n’acquiert pas les compétences élémentaires qui lui permettront de devenir un citoyen à part entière, il en est bien sûr la première victime, mais le corps social tout entier en pâtit. Malgré de réels progrès ces dernières décennies, notamment pour l’éducation des filles – dans les pays en développement, trois filles sur quatre étaient scolarisées en 2015 –, des disparités perdurent. Au risque que les inégalités d’hier ressurgissent un jour. 

À la Fondation de France, 371 fondations abritées sont engagées dans ce domaine. Certaines d’entre elles facilitent l’accès à l’éducation des enfants les plus défavorisés, en ouvrant par exemple des écoles pour les accueillir ou en finançant des filières d’apprentissages professionnels. D’autres s’attachent à créer des conditions favorables à l’éducation : hébergement, santé… À l’image des fondations Béatrice Schönberg pour l’éducation des filles et Amanjaya qui, chacune à leur manière et dans des pays différents, agissent en faveur d’une éducation de qualité pour le plus grand nombre. 

« L'internat, le chaînon manquant »

L’éducation des filles est un facteur d’émancipation et un levier de développement. C’est donc une évidence pour moi de m’intéresser à ces fillettes vivant au Maroc, pays de mon cœur, au pied des contreforts de l’Atlas. Après être allées à l’école primaire dans les douars, les villages marocains, elles stoppent là leur éducation, avant d’être bien souvent contraintes au mariage à 13 ans… C’est pour changer ça, et lever les réticences des parents – qui sont souvent liées à l’éloignement et l’insécurité des routes menant à l’école – que je crée depuis 2014 avec ma fondation des maisons d’étude où les élèves sont hébergées toute la semaine, comme en internat. Avec une association locale, nous avons dans un premier temps accueilli 50 filles, avant d’en héberger 50 autres au sein de notre « campus » ouvert ce printemps à Asni. Un lieu qui inscrit notre action dans la durée, pour ces jeunes filles que nous accompagnerons pendant sept ans, jusqu’au bac (100 % de réussite l’an dernier), puis aux portes de l’université. Aujourd’hui, toutes nos bachelières suivent des études supérieures, à Fès, à Marrakech… et même à Paris !

« Tout pour avoir un métier entre les mains »

Dans de nombreux pays en voie de développement, les inégalités se creusent dès le plus jeune âge et il devient impossible d’échapper à son statut social d’origine. Mais si vous donnez les moyens de recevoir une éducation, en alliant instruction scolaire et ouverture au monde, vous permettez à de jeunes enfants issus de milieux défavorisés de devenir de jeunes adultes libres et responsables. C’est mon engagement, et celui d’Alain Goyé avec lequel j’ai fondé Amanjaya en 2008. Nous intervenons dans une région qui nous est chère, l’Asie du Sud-Est, où nous soutenons des associations locales de renom : Pour un Sourire d’Enfant au Cambodge, Enfants d’Asie aux Philippines ou bien encore Passerelles numériques au Vietnam. Parmi les derniers projets cofinancés, outre la création d’un centre d’accueil pour former au numérique des jeunes venus des Hauts-Plateaux vietnamiens, Amanjaya a ouvert un foyer pour enfants des rues, à Phnom-Penh. C’est une lutte de tous les instants : au Cambodge, moins de 10 % des jeunes accèdent à une formation professionnelle ou supérieure.


 

 

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