Bienvenue aux 15 nouvelles fondations !

Le 15 octobre dernier, la Fondation de France a accueilli 15 nouvelles fondations abritées pour une journée de rencontres et d’échanges autour de la philanthropie. L’occasion pour les fondatrices et fondateurs présents de découvrir l’accompagnement proposé par la Fondation de France.

« En 2024, 12 300 projets ont été soutenus par la Fondation de France et ses 982 fondations abritées. Derrière ces chiffres, il y a une conviction partagée : seuls, nous pouvons agir ; ensemble, nous pouvons changer les choses. Notre ambition est claire : renforcer les alliances, coalitions et coopérations pour répondre aux grands défis de notre société », a déclaré Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France, pour introduire la journée.

Anne Cornilleau, Responsable d’études à l’Observatoire Philanthropie & Société de la Fondation de France, a ensuite présenté les grandes tendances du secteur en France, insistant sur la part de plus en plus importante des entreprises dans les créations de nouvelles fondations : elles sont à l’origine de 32 % des créations depuis 2018, contre 21 % avant 2010. Une tendance confirmée par la nature des fondations présentes à cette journée d’accueil : plus de la moitié ont été créées par des entreprises.

Des fondations engagées pour toutes les causes

Durant la matinée, les nouveaux fondateurs ont présenté tour à tour les missions de leurs fondations. Des échanges qui ont mis en lumière la diversité des causes soutenues par leurs jeunes fondations. La Fondation Tocqueville  agit par exemple pour la défense de la démocratie, la Fondation Femmes@Numérique  pour la féminisation des métiers du numérique, la Fondation D.E.B.A.T., pour protéger les populations et écosystèmes vulnérables, la Fondation Alexandre Tharaud pour aider les musiciens solistes en difficultés.

Parmi les autres fondations présentes, la Fondation Ad Maiora !, aide quant à elle des lycéens des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté à accéder à des classes préparatoires scientifiques en vue de poursuivre des études scientifiques d’excellence. « La censure et les stéréotypes liés à un contexte familial et social perdurent chez certains bacheliers, qui hésitent donc à aller au bout de leurs ambitions », a rappelé Jeanne Jordanov, ancienne directrice scientifique du CNRS à l’origine de la fondation. « Pour déconstruire les stéréotypes et lutter contre l’autocensure, notamment chez les jeunes filles, nous allons mettre en place du mentorat individuel et des bourses d’étude », a-t-elle précisé.

Des rencontres inspirantes

Autre temps fort de la journée, le témoignage de Philippe Poncin, trois ans après avoir créé la Fondation Alpes Sauvages  : « Être fondateur est extrêmement stimulant. On rencontre des personnes incroyables qui s’engagent d’une manière très forte. On devient de meilleures personnes, plus heureuses et plus utiles ».

Côté associations, les nouveaux fondateurs ont également pu rencontrer Nathalie Roudaut et Aurélie Garnier-Brun, représentantes de l’association Nightline France , qui propose des lignes d’écoute et des outils pour aider les étudiants et les jeunes adultes à prendre soin de leur santé mentale. Le témoignage d’acteurs de terrain a permis d’enrichir la réflexion des fondateurs mais aussi d’explorer les relations qui peuvent se créer entre associations et fondations.

Lors de la journée, Bénédicte Fossard, directrice déléguée de l’Action philanthropique Programmes d’action, et Clara Schoumann, responsable du Pôle Fondations d’entreprise, ont également présenté aux fondateurs les missions sociales de la Fondation de France ainsi que l’accompagnement sur-mesure proposé aux fondations au quotidien.