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Fondation Cléo Thiberge-Edrom : célébrer la vie et le geste dansé

19 décembre 2025

Brigitte Edrom et Olivier Thiberge
Brigitte Edrom et Olivier Thiberge © D.R.

Plus qu’une affaire de générosité, la philanthropie est d’abord une façon de défendre une cause deux ans après la disparition de Cléo, comme en témoignent Brigitte Edrom et Olivier Thiberge : « Notre fille Cléo est décédée à 19 ans d’un accident au cours de ses études aux USA. Face à l’inacceptable, l’incompréhensible, nous n’avons eu qu’une volonté, continuer à faire vivre Cléo. Nous avons pensé que nous pouvions le faire à travers sa passion, la danse. La rencontre avec la Fondation de France nous a permis de formuler et concrétiser notre projet. » Celui-ci s’articule autour de deux missions : la formation de haut niveau au métier de danseur-interprète et l’aide aux jeunes créateurs chorégraphiques.

La Fondation Cléo Thiberge-Edrom a été créée en 2014, deux ans après la disparition de Cléo. Elle engage, dès 2015, un partenariat majeur avec le Conservatoire National supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) autour d’un programme annuel de bourses sociales et de fin d’études. En 2016, elle s’investit dans un projet d’aide à la formation avec COLINE, centre de formation du danseur-interprète situé à Istres. En parallèle, elle participe à Marseille, à deux programmes de rencontre de danseurs, chorégraphes et techniciens issus de plusieurs conservatoires et écoles. « En 10 ans, nous avons ainsi, très concrètement, aidé plus de 300 jeunes à payer leurs études ou à réaliser un projet participant à leur insertion professionnelle ».

Côté création, l’action de la fondation s’appuie sur l’expertise de professionnels qui la guident dans la sélection de projets. « Nous ne concevons pas le rôle de la fondation comme celui d’un substitut au financement public. Nous voulons ressentir une empathie, une affinité avec ceux que nous accompagnons. C’est le cas avec l’équipe du CNSMDP ou celui de la chorégraphe marseillaise Ana Perez, dont l’interprétation contemporaine et très personnelle du flamenco nous passionne et nous émeut ».

Après dix années, l’implication de Brigitte et Olivier reste entière, même s’ils pensent à la suite. « La fondation a fonctionné depuis le départ sur nos fonds propres. Nous sommes maintenant prêts à l’ouvrir à d’autres donateurs afin de perpétuer et amplifier ses actions et donner une place à cette communauté tissée autour de Cléo, famille, amis, danseurs. » La perspective donc d’un nouvel élan, tout en restant fidèle à sa mission de célébrer la danse, l’art et la vie.


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