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L’évaluation, une façon d’être et d’agir au cœur des projets de la Fondation de France

événement| 20 Oct.2020

Lors du Forum national des associations et fondations qui s’est déroulé le 16 octobre à Paris, la Fondation de France a organisé une conférence sur le thème de l’évaluation et de la mesure de l’impact. Animé par Anne-Claire Pache, titulaire de la chaire Philanthropie de l’Essec, ce temps fort a permis de démontrer que l’évaluation est bien plus qu’une somme d’indicateurs, mais une façon d’être et d’agir qui doit inspirer les acteurs dès le démarrage de leur projet.

Regards croisés d’Hélène Billard (association Polynotes), de Marion Desmares (Fondation Daniel et Nina Carasso), d’Olivier Laplanche (association Cami Sport et cancer), de Claire Leroy (association Clubhouse) et de Nathalie Sénécal (Fondation de France).

L’évaluation pour s’améliorer et prouver

A quoi sert l’évaluation ? Comment mesurer l’impact d’un projet ? Quelles méthodologies appliquer ? Autant de questions auxquelles ont répondu les panelistes du débat organisé lors du Fnaf par la Fondation de France. Souvent considéré comme une somme de process, d’indicateurs et d’outils de mesure, l’évaluation s’adosse en réalité à une culture de l’ouverture et de la curiosité, à une façon d’être et d’agir qui doit inspirer les acteurs dès le démarrage de leur projet. Un constat partagé par l’ensemble des intervenants.

Pour eux, l’évaluation répond avant tout à deux grands enjeux : s’améliorer « pour donner du sens à ce que l’on fait, s’assurer en permanence que nos actions sont toujours pertinentes et identifier ce qui peut faire leçon pour nous », a expliqué Nathalie Sénécal, experte santé et recherche à la Fondation de France. Avant de mettre en place une démarche d’évaluation, il faut s’interroger au préalable sur l’objectif que l’on poursuit, pour pouvoir définir la méthode la plus appropriée. Le deuxième enjeu, c’est de prouver, de rendre compte à des parties prenantes (partenaires, financeurs, donateurs, pouvoirs publics…). Olivier Laplanche de l’association Cami Sport et cancer a démontré comment l’évaluation s’inscrivait dans un travail de lobbying. « Nous devons prouver que nous sommes efficaces, que la qualité de vie des malades atteints d’un cancer et qui suivent les activités proposées par la Cami est améliorée. Mais nous devons aussi prouver que nous sommes moins cher, en termes d’économies de santé : moins cher que les médicaments consommés, que les séances de kiné... », a-t-il poursuivi.

Une démarche intrinsèque au projet

Quand et comment évaluer ? Pour Claire Leroy du Clubhouse Paris – lieu d’entraide et d’insertion pour les personnes atteintes de maladies psychiques – « la culture de l’évaluation est au cœur du modèle de notre association. Avec un objectif : vérifier l’efficacité de notre dispositif sur la vie des membres, sans quoi le lieu n’aurait pas de raison d’être ».  L’évaluation de l’impact social doit en effet être envisagée dès la genèse du projet, et non comme une action à part. Elle fait pleinement partie de l’action.

Sur la méthode, tous s’accordent pour dire qu’il n’y a pas de recette particulière. Les méthodes se construisent généralement dans la durée, en expérimentant : baromètres de satisfaction, visites de terrain, évaluations avant et après le projet... Polynotes, une école de musique associative, soumet par exemple des questionnaires quantitatif et qualitatif aux enfants et aux enseignants en début, puis en fin de session. « Si cela requiert des moyens en temps et en argent, les témoignages recueillis nous aident à faire évoluer le projet », indique la responsable Hélène Billard. Cette démarche a été engagée par Polynotes grâce à l’accompagnement de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans le cadre de son programme Art citoyen, la fondation a construit avec les porteurs de projets qu’elle soutient un guide pour que les associations puissent s’auto-évaluer, intitulé la Boussole de l’art citoyen.

Car c’est aussi là le rôle des structures qui soutiennent les associations d’aider les porteurs de projets dans le pilotage et le suivi de leurs actions. « Nous ne sommes pas dans une logique de contrôle, mais dans un accompagnement et une démarche d’amélioration, à toutes les phases du projet. Ainsi, des choses qui n’ont pas marché peuvent être très riches d’enseignements, parfois plus que des succès ! », a conclu Nathalie Sénécal.


 

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