Témoignage d’Anne Guillou, Fondatrice d’How Lucky We Are - une association soutenue par la Fondation de France
« Les bénévoles s’assurent et ont à cœur qu’il ne manque rien le jour J. Ils cuisinent ou encore dressent de jolis buffets avec de la vaisselle réutilisable : les Maraudes Enchantées, ce sont des moments où l’on prend soin des autres, de soi, et aussi de l’environnement.
Une chose est certaine : nos bénévoles sont très investis. Tout comme nos convives, certains sont chaque année au rendez-vous, aidant à préparer les vêtements pour le dressing solidaire, triant les peluches pour le coin des doudous, ou encore préparant le studio photo, permettant à chacun d’immortaliser cette journée. C’est une tradition ici ! Plus qu’un cliché papier, c’est un souvenir avec lequel les participants repartent et qu’ils gardent avec eux toute l’année.
On n’imagine pas les situations de solitude que ces moments permettent de rompre. À chaque ouverture des festivités, nous avons l’habitude de nous rassembler pour former un grand cercle ensemble. Pendant ce temps fort nous accueillons les témoignages de chacun. Celles de femmes séparées qui se retrouvent seules avec leurs enfants, des étudiants précaires qui n’ont pas de famille, des gens qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour se loger. La précarité avance malheureusement bien plus vite que nous, et nous découvrons chaque fois de nouveaux visages.
J’aimerais que vos donateurs sachent combien leur don est essentiel pour chacune des personnes présentes lors des Maraudes Enchantées. Par votre intermédiaire, j’aimerais leur dire merci. Grâce à eux nous offrons un moment de joie et de partage. Ces publics se sentent tellement seuls, invisibles. En général, ils ne parlent pas de ce qui les amène. Il y a beaucoup de pudeur, mais on voit bien que c’est très important pour eux. Mon rêve serait qu’il y ait une Maraude enchantée dans chaque ville, pour permettre à celles et ceux qui en ont besoin de se sentir accueillis et attendus quelque part pendant les fêtes. »
« Mon rêve serait qu’il y ait une Maraude enchantée dans chaque ville, pour permettre à celles et ceux qui en ont besoin de se sentir accueillis et attendus quelque part pendant les fêtes. »
Anne Guillou
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