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La recherche sur le cancer de la prostate : un projet innovant pour une prise en charge personnalisée


La Fondation de France soutient un projet innovant, mené par Virginie Baylot, chercheuse au Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille. Elle étudie le cancer de la prostate, sous la supervision du Docteur Palma Rocchi, membre de l'équipe "Oncologie Prédictive" dirigée par François Bertucci et Émilie Mamessier.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme, ainsi que la troisième cause de décès dû au cancer. Malheureusement, il n'y a souvent pas de signe clinique aux stades précoces, ce qui entraîne un diagnostic tardif. L'hormonothérapie est actuellement la seule thérapie efficace pour traiter les cancers de la prostate avancés, mais malgré son efficacité, certains cancers deviennent résistants aux traitements dans les 1 à 3 ans après le début de la thérapie.

Le projet de cette équipe vise à développer un nano-médicament pour traiter les cancers de la prostate résistants aux traitements conventionnels. Ce traitement combinera une nouvelle molécule thérapeutique avec de la radiothérapie moléculaire pour les patients arrivés en fin de course thérapeutique. Cette approche innovante contiendra également une molécule de reconnaissance des cellules cancéreuses pour épargner les cellules saines.

Ces nano-médicaments sont composés de molécules d'ARN thérapeutiques spécifiques et relativement rapides à développer. Ils ouvrent la voie à une médecine personnalisée, offrant une ligne de traitement spécifique pour chaque patient. Cette technique novatrice pourrait permettre une meilleure prise en charge des patients, avec un traitement adapté à chaque tumeur. Le perfectionnement de ce nano-médicament pourrait également inclure des traitements plus conventionnels tels que des chimiothérapies ou des radiothérapies.

Cette solution révolutionnaire ouvre de nouvelles perspectives pour les patients atteints de cancer de la prostate et pourrait même s'appliquer à d'autres cancers et pathologies incurables.  De plus elle représente un faible coût pour le système de santé publique.