À l’heure où les progrès de la médecine ont permis des évolutions considérables dans le traitement de certaines maladies (myopie, cataracte …), le vieillissement de la population s’accompagne de l’accroissement de pathologies type DMLA devenant de réels problèmes de santé publique. Or, les financements publics ne couvrent pas les besoins de la recherche en ophtalmologie. Raison de plus pour agir.
Les enjeux de la recherche sur les maladies de l’œil
Grâce à une généreuse donatrice, Berthe Fouassier, la Fondation de France a initié en 1980 un programme ambitieux de soutien aux travaux de recherche sur les maladies de l’œil. Tous sont portés par de jeunes chercheurs et médecins en ophtalmologie ou neuro-ophtalmologie. À ce jour, près de 200 projets ont été soutenus pour environ 8,3 millions d'euros.
Le programme « Recherche sur les maladies de l’œil » répond à un enjeu de santé publique majeur. On compte aujourd’hui 270 000 personnes non voyantes en France. Et la DMLA - dégénerescence maculaire liée à l’âge - constitue la première cause de déficience visuelle après 50 ans*.
C’est pourquoi nous concentrons nos actions sur deux axes :
- soutenir la recherche en ophtalmologie et notamment la biologie, la physiologie de l’œil et la thérapeutique des maladies oculaires ;
- appuyer la recherche en sciences de la vision, particulièrement l’étude des mécanismes neurologiques en relation avec les fonctions oculaires.
*Source : fédération des aveugles de France
**Source : INSERM
L'interview de Marc Labetoulle, président du comité Maladies de l'oeil
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Un million de patients sont atteints de DMLA en France, une pathologie qui entraîne la perte de la vision centrale. Pour maintenir les capacités de lecture chez les personnes atteintes de DMLA, Aurélie Calabrese, chercheuse à l'université Aix-Marseille, explore la simplification automatique de texte. Cette technique novatrice, basée sur des algorithmes informatiques, permet de simplifier la grammaire et la structure de la prose sans en altérer le sens.
Aujourd’hui, seul un tiers des malformations de l’œil sont expliquées par une mutation génétique. Mais il reste de nombreuses mutations inconnues, que Celia Zazo Seco, chercheuse Inserm à Toulouse, va s’employer à découvrir. Elle mène un projet de séquençage génétique chez des personnes atteintes de maladies de l’œil, et chez qui aucune mutation connue n’a été identifiée. En jeu : une meilleure prise en charge des patients.