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Déclics jeunes 2020 : 15 jeunes engagés au service de l’intérêt général !

Déclics jeunes 2020 : 15 jeunes engagés au service de l’intérêt général !

Cette année, la Fondation de France récompense 15 lauréats pour leur projet d’intérêt général dans le cadre du concours Déclics jeunes. Ils présenteront leurs projets à l'occasion d'une rencontre virtuelle le 19 novembre.

Une plateforme pour lutter contre le harcèlement scolaire, des modules aménageables pour créer des centres d'hébergement d'urgence, une collecte à vélo de déchets compostables… Les projets des 15 lauréats Déclics jeunes touchent tous les domaines de l’intérêt général, de l’éducation, à la transition écologique, en passant par l’inclusion, la lutte contre les préjugés … Victor Robert, journaliste, producteur et président du jury Déclics jeunes 2020 salue l’engagement de ces 15 jeunes « altruistes dont les projets sont extrêmement innovants ! ».

Cette promotion 2020 est particulière, puisque la Fondation de France s'associe pour la première fois à l’Institut de l’engagement. Ce partenariat inédit permettra de renforcer la capacité d’agir de chaque lauréat.

Découvrez les projets des lauréats Déclics jeunes

Damien BOUEVIN
29 ans, Grenoble
« Nemeton », le Biolab de Grenoble

Après l’obtention de son bac pro en électricité, Damien ne souhaite pas poursuivre dans cette voie. Attiré depuis toujours par les sciences et les techniques, il fréquente le FabLab de la Casemate à Grenoble pendant 2 ans avant d’y réaliser son service civique. Sa mission : développer l’offre du FabLab et ouvrir un biolab (laboratoire de biologie) qu’il mènera pendant 9 mois. Suite à un incendie, le FabLab est entièrement détruit. Mais Damien ne perd pas sa détermination et décide de recréer un biolab, cette fois-ci, à travers la création de l’association « Nemeton ». L’objectif : donner les moyens à des personnes éloignées de la biologie et venant de tous univers (étudiants, agriculteurs, ou simples curieux) de participer à des innovations en leur donnant accès à du matériel de laboratoire pour réaliser des tests génétiques, reconnaître des bactéries au microscope, fabriquer un spectrophotomètre… Ce laboratoire de biologie sera participatif, proposant trois types d’adhésion en fonction du souhait d’implication des personnes et se tournera autour des sciences du vivant (environnement, médical…). Damien souhaite également mettre en place une biothèque pour stocker toutes les souches nécessaires aux expérimentations.

Grâce aux Déclics jeunes, Damien s’équipera en matériel de biologie manquant, dont un congélateur pour assurer la cryo-congélation de certains organismes.

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Romane Lila CHIBANE
27 ans, Paris
Palabre Exquis : pour vulgariser et rendre audible la jeune recherche scientifique

Romane, passionnée de son et de musique, réalise un stage à France Culture en parallèle de ses études en sciences sociales et humaines à la Sorbonne. Elle devient assistante à la réalisation tout en menant sa recherche doctorale. Ne souhaitant pas choisir entre sa passion pour la radio et sa thèse en recherche scientifique, elle crée le projet « Palabre exquis » : des podcasts où les jeunes doctorants expliquent avec des termes simples, moins techniques, leur projet de thèse pour partager aux non spécialistes ce qu’est la recherche et sa méthodologie. En donnant la parole aux jeunes chercheurs, elle veut montrer que la recherche scientifique se renouvelle, partout en France et la rendre audible en ligne auprès d’autres publics.

Grâce aux Déclics jeunes, Romane acquerra le matériel adapté à la prise de son pour les interviews, financera l’hébergement du site internet et ses déplacements pour rencontrer les jeunes chercheurs.

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Thomas TORRENTE
20 ans, Paris
Hélé : une plateforme digitale pour aider les victimes de harcèlement scolaire

Victime de harcèlement, Thomas est déscolarisé en seconde. A la suite d’un stage en développement web, le jeune homme a le déclic : se servir de son expérience personnelle pour proposer une solution au harcèlement scolaire, via une application mobile.

Sa plateforme digitale gratuite « Hélé » permettra aux jeunes victimes de partager leurs expériences via un groupe de parole de 5 à 6 élèves et de bénéficier d’un accompagnement psychologique individuel hebdomadaire avec un professionnel de la santé psychique. Un psychologue aide par ailleurs Thomas dans le recrutement de ses confrères pour la phase de test du projet.
Grâce aux Déclics jeunes, Thomas financera le développement de l’application dont l’achat de serveur informatique et les frais juridiques liés aux conditions d’utilisation.

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Noémie ROBERT
25 ans, Figeac
L’empreinte de l’être : organisation des célébrations funéraires laïques

Conteuse, Noémie aime faire vivre les histoires. Confrontée très jeune au décès de son père, elle connait le long chemin que représente le deuil. Avec la coopérative funéraire Syprès, elle anime dans un premier temps un « café du mortel » pour libérer la parole autour du deuil. En parallèle, constatant que 74 % des obsèques font l’objet d’une cérémonie religieuse* alors que 70 % de la population française se déclare athée ou sans religion**, elle comprend qu’il existe peu de rites funéraires laïques. C’est ainsi que naît son projet « L’empreinte de l’être ». L’objectif : proposer aux familles des célébrations poétiques où l’histoire du défunt est mise en récit. Elle s’appuie sur l’art du conte pour réaliser un rituel collectif qui rassemble autour de la personne disparue. Suite à la pandémie, Noémie envisage de mettre en place des cérémonies tardives de recueillement pour les familles qui n’ont pas pu accompagner leurs proches pendant le confinement.

Grâce aux Déclics jeunes, Noémie pourra financer sa formation de « Maître de cérémonie », certifiée par l’Etat, pour pratiquer les célébrations funéraires.

  • Etude du Credoc, Guide de recommandations relatif aux cérémonies funéraires civiles, MINISTÈRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET DES RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, Octobre 2019
    ** Article du Monde 07/05/2015

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Caroline BASCOUL
30 ans, Thoiras (Cévennes)
Pour que « produire » rime avec « avenir » !

Passionnée par les questions agricoles, alimentaires et environnementales, Caroline est devenue agronome spécialisée en développement agricole et rural. Convaincue d’un engouement des citoyens au niveau local pour une relocalisation d'une alimentation de qualité, préservant l'environnement et la santé, elle constate que les différents acteurs concernés par ce sujet ne connaissent pas toujours bien leurs réalités différentes. Elle s'engage donc aujourd'hui dans l'exploration détaillée de la vallée de la Salindrenque et ses vallées voisines, son histoire, ses professionnels de l'agriculture et de l'alimentation, ses habitants, afin d'identifier quel type d'animation territoriale permettra de favoriser les rencontres et les partages des besoins et connaissances entre tous, et ainsi une meilleure connaissance mutuelle. Sa devise : « pour que produire rime avec avenir » !

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Joséphine HALLE
28 ans, Amiens
Les recyclettes : collecter à vélo les déchets compostables

Assistante sociale puis chargée d’accompagnement chez les Scouts et guides de France, Joséphine se lance en parallèle dans une démarche zéro déchet. Elle suit une formation de maitre composteur et souhaite lier cette question environnementale au secteur de l’insertion sociale. Son projet, Les recyclettes, collecte les déchets alimentaires des restaurants et promeut le compostage auprès du grand public, à travers des ateliers de formation et de sensibilisation. Les biodéchets sont collectés à vélo et sont transformés et valorisés ensuite en compost pour du maraîchage urbain. A terme, elle souhaite que cette collecte soit effectuée par des chômeurs de longue durée pour les accompagner dans leur réinsertion professionnelle et créer des emplois. En parallèle, Joséphine met en place des composteurs partagés pour les particuliers.

Grâce aux Déclics jeunes, Joséphine pourra financer une nouvelle remorque pour la collecte des déchets organiques des professionnels.

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Clerye FIGARELLA
20 ans, Sauze-du-lac dans les Hautes Alpes
PACA : un poulailler autonome connecté automatique

Elevée à côté de la ferme de ses grands-parents, Clérye est passionnée par l’environnement et les énergies renouvelables. Elle se dirige très jeune vers des études techniques en électricité puis se spécialise en électronique, énergie et informatique. Constatant que sa grand-mère rencontre de plus en plus de difficultés dans les tâches quotidiennes, notamment à élever ses poules bio, elle décide de créer un poulailler connecté, alimenté grâce à l’énergie solaire, et automatisant l’ouverture et la fermeture du nichoir, le nourrissage et le chauffage des poussins. En simplifiant la gestion d’un poulailler, elle souhaite pallier aux difficultés que peut représenter l’élevage de poules et favoriser la pratique aussi bien en milieu urbain que rural.

Grâce aux Déclics jeunes, Clerye financera le prototype du poulailler.

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Agathe CHAMPSAUR
27 ans, Paris
Katanani : être libre de tracer son propre chemin

Pendant son échange universitaire à la Cité Internationale des Arts de Paris, Agathe rencontre l’artiste palestinien, Abdulrahman Katanani. Né dans un camp de réfugiés à Beyrouth, Abdulrahman parle de son expérience avec beaucoup d’humour et de légèreté. En parallèle, Agathe, bouleversée par un accident, décide d’arrêter ses études cinématographiques pour réaliser un premier court-métrage sur Katanani. Un galeriste repère son court-métrage et lui donne l’ambition de réaliser un moyen métrage. Elle part donc au Liban pour filmer le travail artistique d’Abdulrahman pendant un an dans le camp. Lui, travaille sur le thème des frontières : celles visibles, avec des barbelés qu’il récupère dans le camp et sculpte, mais aussi celles cachées, des propres limites que chacun se pose. Un message de liberté délivré dans un environnement où il n’y en a pas. Agathe souhaite sensibiliser le public aux droits des réfugiés à travers son documentaire qui sera projeté en triptyque au sein d’une installation visuelle et sonore.

Grâce aux Déclics jeunes, Agathe finalisera la post-production du film et la mise en place de l’installation avec une scénographe dans un lieu d’exposition.

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Antoine VAZQUEZ
30 ans, Marseille – projet en Dordogne
Pédale rurale ou comment parler de l’homosexualité en milieu rural

De par son histoire et son expérience, Antoine s’intéresse à la question du vécu homosexuel en milieu rural. Il entreprend une recherche sur ce sujet dans le cadre d’un master en anthropologie, puis poursuit cette réflexion en se lançant dans l’écriture d’un film documentaire autour des personnes LGBT vivant à la campagne. Ce documentaire montrera comment ces personnes combattent les stéréotypes en milieu rural, tout en mettant en avant leur résistance quotidienne à travers laquelle ils et elles ne cessent de questionner leur légitimité à habiter et construire sur ce territoire.

La bourse aidera à la production du film : de l’achat de matériel au financement des temps de repérages nécessaires à l'écriture et au tournage.

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Angélina QUENEL
28 ans, Nancy
Keep Coule : lever des tabous en luttant contre la précarité menstruelle

Dans le cadre de son master en conduite de projet et développement des territoires, Angelina part au Pérou effectuer un stage de coopération internationale pour lutter contre l’inégalité entre les petites filles et les garçons. A son retour en Lorraine, elle souhaite s’investir sur son territoire et détecte que les jeunes filles de 13 à 18 ans n’ont pas toutes les moyens d’acheter des protections hygiéniques. Elle lance alors le projet « keep coule ». L’objectif : collecter des protections auprès du public et les redistribuer au sein des infirmeries des collèges et lycées pour les jeunes filles. Par cette action locale, Angélina souhaite sensibiliser à la précarité menstruelle et lever les tabous qui persistent autour des règles, en impliquant les élèves dans la mise en place de dispositifs de collecte.

Grâce aux Déclics jeunes, Angelina se munira d’outils de communication comme un site internet et créera le matériel de collecte nécessaire via des « boites à dons ».

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Hélène BEAUGEARD
26 ans, Paris
Citoyenneté 2.0 : le digital comme outil d’émancipation

Métisse, Hélène est sensible aux discours discriminatoires depuis son enfance. Elle réalise un volontariat au Pérou au sein d’une association d’éducation à la citoyenneté pour des jeunes de quartiers défavorisés. A son retour, elle se rend compte que « tout le monde est confronté aux discours de haine » et qu’en France, « la discrimination se passe aussi en ligne ». Elle décide alors de créer le projet « Citoyenneté 2.0 », des ateliers d’éducation populaire pour développer l’esprit critique des jeunes. En lien avec un centre d’animation sociale, elle souhaite aborder le cyber harcèlement et la lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux auprès des jeunes de 16 à 25 ans dans un premier temps. Elle travaillera sur la déconstruction des préjugés (de genre, culturels, religieux…) en co-créant des podcasts avec les jeunes en basant le récit sur leur histoire personnelle.

Grâce aux Déclics jeunes, Hélène achètera le matériel pour animer et réaliser les ateliers, dont un micro pour enregistrer les podcasts.

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Anne-Charlotte GANDZIRI
26 ans, Paris
La Corvée : une laverie-café solidaire pour lutter contre la marginalisation des personnes en difficulté

Attachée de presse de formation, Anne-Charlotte a toujours été touchée par la question de l’hygiène des personnes sans domicile fixe, difficile à entretenir et indispensable à l’insertion sociale. Après avoir travaillé dans l’industrie de la mode, elle ressent alors le besoin de donner du sens à sa vie et part en voyage humanitaire en Inde pendant un an. À son retour, elle crée l’association La Corvée et développe un projet d’espace inclusif et culturel au cœur d’un quartier prioritaire du 18ème arrondissement de Paris. L’objectif : lutter contre l’isolement et la précarité, contribuer à la mixité sociale et générationnelle tout en démocratisant la culture auprès des publics qui en sont éloignés. La Corvée offrira à ses bénéficiaires des services gratuits comme la mise en place d’un café, d’une laverie, d’une friperie, d’ateliers culinaires, artistiques ou numériques… et aura pour vocation de salarier à long terme deux personnes en réinsertion professionnelle.

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Maxim HABA
25 ans, Bègles
Une clinique pour lutter contre l’inégalité numérique

Passionné par le numérique, Maxim suit des études de droit à Casablanca puis à Bordeaux où il fonde l’association Lextic. A la frontière entre le numérique et le juridique, cette organisation est constituée d’étudiants et de professionnels qui conseillent et orientent gratuitement les jeunes sur le plan juridique et administratif. Suite à son service civique à Bordeaux, il constate que les jeunes mineurs isolés vivant dans des squats sont « coupés du monde et n’ont aucune chance de pouvoir se réinsérer dans notre société 2.0 où le numérique règne en maître », s’ils ne maîtrisent pas ou n’ont pas accès à la technologie (tablette, smartphone…). Il décide alors de créer une « clinique numérique », pour former et sensibiliser les jeunes mineurs non accompagnés français et étrangers aux usages du numérique via des ateliers itinérants et les aider à apprendre le français.

Grâce à la bourse, Maxim achètera le matériel numérique portable nécessaire (ordinateurs, vidéoprojecteur...) pour réaliser les formations.

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Théo NOGUER
26 ans, Saint Alban de Roche (Isère) – projet à Grenoble et Lyon
SoliVet : pour le bien-être des animaux de personnes en situation de précarité et leur réinsertion

Jeune vétérinaire, Théo est très sensible au lien qui lie les personnes vulnérables à leur animal. Après avoir aidé des sans-abris et leurs animaux via le Dispensaire étudiant de son école, il est persuadé que pour réinsérer ces personnes vulnérables, il faut leur proposer un accueil et un suivi de leur animal de compagnie. « Le chien réchauffe, protège, réconforte. Il participe à recréer un lien social que ces personnes ont perdu », explique-t-il. Il décide alors de créer SoliVet, un réseau de professionnels (vétérinaires, collectivités territoriales, structures sociales…) pour aider les personnes précaires et leurs animaux à se réinsérer dans la société, en proposant un accompagnement depuis la rue, jusqu’au logement social. Au sein de structures accueillant ces personnes, il prévoit la formation des travailleurs sociaux à ne pas avoir peur des chiens, à identifier leur comportement pour faciliter leur intégration et la mise en place d’un suivi vétérinaire gratuit.

La bourse permettra de prendre en charge les frais de lancement et de communication de l’entreprise pour trouver les premiers clients.

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Thomas LARNICOL
27 ans, Ile de France
Tiny Unit : aménager temporairement des locaux vacants

Architecte, Thomas aime développer des projets innovants susceptibles d’améliorer la vie des gens. Constatant qu’en Ile de France, 4 millions de m2 de bureaux sont vacants et que parallèlement, de nombreuses personnes ont du mal à se loger, il crée Tiny Unit. Ce système de modules transportables déploie en quelques secondes divers équipements et mobiliers nécessaires d’une chambre, un séjour, un bureau… L’objectif : transformer temporairement l’usage d’un bâtiment désaffecté en centre d’hébergement d’urgence ou, un plateau de bureaux en logements grâce à ce système.

La bourse financera les prototypes de deux nouveaux modules (cuisine et salle de bains) afin de convaincre des partenaires financiers et des propriétaires de bâtiments vacants publics.


 

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