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La transmission, moteur de la philanthropie

22 novembre 2017

Transmission, philanthropie… quel sens les Français donnent-ils à ces mots ? À l’occasion de la 20e édition de la Cité de la réussite, consacrée à la transmission, la Fondation de France a souhaité faire le point sur l’opinion et les pratiques des Français.

L’idée de la transmission fait quasiment l’unanimité : plus de 9 personnes sur 10 déclarent y accorder de l’importance. Mais au-delà, ce sont les différences entre les notions associées à la transmission qui font tout l’intérêt de l’étude menée par l’Ifop*.

Les jeunes, plus enclins à la philanthropie ?

Le chemin qui mène de la transmission à la philanthropie conduit aussi du strict cadre familial à un univers plus large, plus ouvert sur les autres.

53 % des personnes interrogées déclarent ainsi être prêtes à agir au-delà de leur cercle proche (simples connaissances, personnes en difficulté, etc.), même si l’élan philanthropique semble s’amenuiser avec l’âge (71 % chez les 18-24 ans, 65 % chez les 25-34 ans, 41 % au-delà de 50 ans).

Si l’on mesure parfois un écart important entre déclaration d’intention et comportement réel, ce n’est semble-t-il pas le cas en matière de transmission, puisque 69 % des personnes interrogées ont déjà fait un don à une association, une fondation ou directement à une personne en difficulté.

Etre philanthrope, c’est aussi se faire plaisir

Autre grand enseignement de l’étude : la philanthropie se transmet de génération en génération. 43 % des personnes interrogées comptent d’autres philanthropes dans leur entourage et considèrent (à 86 %) que cet entourage a joué un rôle dans leur générosité.

Mais, la perception de la transmission est-elle en train de changer ? Si le sentiment de « faire quelque chose de normal » et celui « du devoir accompli » sont le plus souvent évoqués chez les philanthropes (respectivement 88 % et 69 %), l’épanouissement personnel et la fierté du geste accompli apparaissent également comme un moteur puissant de la philanthropie (68 % et 60 %). L’hédonisme mis au service de l’autre en quelque sorte.

*Etude IFOP pour la Fondation de France réalisée auprès d’un échantillon de 2003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans à 75 ans, dans le cadre d’un questionnaire auto-administré en ligne du 4 au 8 septembre 2017.