Contexte
Première cause de mortalité en France avec 150 000 décès, les cancers touchent plus de 365 000 nouvelles personnes chaque année, soit 1 000 personnes par jour. Bien que la recherche contre le cancer ait fait des progrès importants ces dernières années, un nombre considérable de patients restent confrontés à l'échec thérapeutique, même dans le cas des pathologies cancéreuses les mieux soignées aujourd’hui, comme le cancer de la prostate ou du sein.
C'est pour sauver la vie de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants en faisant naître de nouvelles thérapies que la Fondation de France a inscrit la recherche sur la résistance aux traitements au cœur de ses priorités.
Date limite de réception des dossiers :
3 avril 2024, 17h
Projets de recherche
La Fondation de France soutient la recherche fondamentale et translationnelle portant sur l’étude des résistances aux traitements du cancer, dans le cadre d’hémopathies malignes ou de tumeurs solides. Une attention particulière sera portée aux projets débouchant sur une nouvelle approche thérapeutique. Un argumentaire clair et détaillé sur la pertinence et l’adéquation du projet à la thématique des résistances aux traitements, devra être fourni.
Modalités de soutien
Les demandes de subventions post-doctorales concerneront :
- Principalement des soutiens pour l’accueil de chercheurs post-doctorants, français ou internationaux, au sein de laboratoires publics français;
Les aides accordées concerneront des subventions post-doctorales (salaires). En 2024, les demandes pourront exceptionnellement aller jusqu’à 3 ans auxquelles s’ajoutera une dotation de fonctionnement calculée selon les règles ci-dessous :
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- Les post-doctorants « internationaux » rejoignant un laboratoire français après, à minima, un premier contrat post-doctoral à l’étranger, pourront demander une dotation de fonctionnement allant jusqu’à 40 000 euros/an, soit 120 000 euros sur 3 ans.
- Les post-doctorants « nationaux », sans mobilité internationale entre les deux contrats post-doctoraux ou effectuant leur premier contrat post-doctoral, pourront demander une dotation de fonctionnement allant jusqu’à 20 000 euros/an, soit 60 000 euros sur 3 ans.
Cette dotation de fonctionnement est dédiée exclusivement aux travaux du chercheur post-doctorant pendant sa durée de recrutement sur les fonds de la Fondation de France.
L’intégralité de la subvention pour les post-doctorants « internationaux » (salaire + dotation de fonctionnement) sera plafonnée à 320 000 euros. Une fongibilité est cependant possible de la dotation de fonctionnement au salaire sur demande argumentée à la Fondation de France.
Pour les post-doctorants « nationaux » le plafond de la subvention à 250 000 euros avec la même fongibilité possible.
Un dossier ne comportant qu’une demande pour une subvention de fonctionnement sans demande de salaire sera refusée.
La Fondation de France n’autorise aucun prélèvement de frais de gestion sur les allocations jeunes chercheurs.
- Quelques bourses de mobilité à l’étranger pour la réalisation d’un post-doctorat de sciences pour une durée maximale de 12 mois et d’un montant forfaitaire de 2 700 € par mois, afin d’initier la mobilité de chercheurs. Ces bourses ne seront pas assorties de subvention de fonctionnement.
Le comité portera une attention particulière aux perspectives de carrière du candidat clairement énoncées.
En raison du nombre important de dossiers reçus chaque année, les équipes bénéficiant d’un financement du programme European Research Council ne pourront pas déposer de dossiers de demande d’allocations post-doctorales en France pendant les 3 premières années de financement, sauf si la demande porte sur un autre sujet de recherche. De même, les demandes de renouvellement sont autorisées dans la limite de 1 an.
Comment répondre ?
Attention, les candidatures pour les demandes de subventions post-doctorales et les bourses de mobilité internationale s’effectuent désormais exclusivement en ligne à partir de la plateforme de demande de subvention ; après avoir créé votre profil, vous pourrez accéder aux formulaires à compléter.
Si une évolution de votre candidature a lieu après son dépôt en ligne, veuillez-nous en informer au plus vite à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
À télécharger
Nos experts
Président
Vahid ASNAFI
Professeur des universités - praticien hospitalier, chef de service du laboratoire onco-hématologie et directeur de l'équipe « lymphopoïèse normale et pathologique » de l'Institut Necker-Enfant Malades, UMR INSERM 1151, Paris
Membres
Nicolas BOISSEL
PU-PH, Service d'Hématologie adolescents et jeunes adultes, Equipe_4412 Recherche appliquée à l'hématologie, UFR Médecine, Hôpital Saint-Louis, Paris
Virginie DANGLES-MARIE
Maître de Conférences Université de Paris, Institut Curie
Thomas DAUBON
Directeur de recherche CNRS, Equipe « Métabolisme et relation au microenvironnement du glioblastome » UMR5095 Institut de Biochimie et Génétique Cellulaires, Bordeaux
Martin DUTERTRE
Chargé de recherche Inserm, Institut Curie, UMR 3348 CNRS, Orsay
Céline GONGORA
Directrice de recherche INSERM, équipe "Résistance aux traitements et thérapies innovantes" , U1194, Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier
Muriel LE ROMANCER
Directrice de recherche Inserm, responsable de l'équipe « Endocrine resistance, methylation and breast cancer », Inserm UMR 1052, Centre Léon Bérard, Lyon
Fabienne MEGGETTO
Directeur de recherche CNRS, co-directrice de l'équipe « Biologie des ARN dans les cancers hématologiques », CRCT, CNRS ERL 5294, Inserm UMR 1037, Toulouse
Célio POUPONNOT
Directeur de recherche CNRS, Institut Curie, UMR3347, U1021, Orsay
Salvatore SPICUGLIA
Directeur de Recherche INSERM, équipe " Génomique fonctionnelle des cellules T normales et leucémiques", UMR1090, Laboratoire TAGC, Théories et Approches de la Complexité du Génome, Marseille
Richard TOMASINI
Directeur de recherche Inserm, UMR 1068, UMR 7258 CNRS, responsable du groupe « Microenvironnement et tumorigenèse pancréatique », CRCM, Marseille
Frédérique VEGRAN
Chargée de Recherche INSERM, Equipe "Cancer et réponse immunitaire adaptative (CADIR)", Cancéropôle-Est, Dijon
