La Fondation de France a créé, il y a près de 30 ans, un programme de soutien à la recherche en ophtalmologie et neuro-ophtalmologie et propose des allocations aux jeunes chercheurs et médecins oeuvrant dans ces disciplines. Fanny Herpin, responsable du programme Recherche médicale, est la personne la mieux placée pour en parler. C’est elle qui sélectionne avec le comité d’experts les projets de recherche médicale en fonction des besoins et actions prioritaires.
« La recherche en ophtalmologie et neuro-ophtalmologie est mal irriguée par les financements publics, alors même que les maladies de l’oeil constituent un problème de santé publique de plus en plus préoccupant » déclare Fanny Herpin. Peut-être parce que ces maladies sont invalidantes mais rarement mortelles… Né de la volonté d’une fondatrice, elle-même atteinte de cataracte, le programme de soutien à la recherche en ophtalmologie et neuro-ophtalmologie de la Fondation de France a pour objectif principal de soutenir des jeunes chercheurs et des jeunes médecins. Ceux-là même qui seront les spécialistes de demain ! La responsable ajoute : « Nous les aidons à se perfectionner dans les techniques de recherche, en poursuivant un projet précis, dans un laboratoire de recherche ou un service clinique approprié ».
L’une des particularités du soutien apporté par la fondation est sa pérennité : parmi les membres du comité d’experts qui participent aux choix des projets soutenus, certains ont été boursiers. L’autre caractéristique du programme est l’approche neuro-ophtalmologique, autrement dit le lien entre l’oeil et le cerveau. « Pour reprendre les mots d’un chercheur, on ne voit pas avec son oeil mais avec son cerveau ! » conclut Fanny Herpin.
Encourager l'excellence
Depuis 2010, la Fondation de France décerne chaque année le Prix de la Fondation de l’oeil doté de 50 000 €, visant à récompenser des travaux de recherche originaux ou innovants dans le domaine de l’ophtalmologie ou des sciences de la vision. ce prix est destiné à récompenser une équipe de recherche dont les travaux répondent à tous les critères d’éligibilité, et dont les travaux aboutiront à court ou moyen terme à des applications en santé publique, avec des avancées thérapeutiques ou une meilleure prise en charge des patients.
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