Le 17 novembre dernier, la Coalition française des fondations pour le Climat (CffC) fêtait son deuxième anniversaire à l’Académie du climat à Paris. Lancée à l’initiative de la Fondation Daniel et Nina Carasso et de la Fondation de France pour mobiliser les fondations françaises contre le dérèglement climatique, la CffC est portée par le Centre français des fonds et fondations. Le point sur deux ans d’action.
La Coalition française des fondations pour le Climat réunit désormais 144 fondations, toutes signataires du Manifeste pour le climat, appel à la mobilisation collective qui définit six piliers d’action. Leur objectif : évaluer leur impact environnemental global, généré à la fois par les actions qu’elles mènent et par leur fonctionnement interne, et prendre en compte cet enjeu climatique dans toutes les pratiques et stratégies qu’elles mettent en place.
Depuis deux ans, des rencontres régulières – les « Réveils Climat » – et des groupes de travail permettent aux membres de la CffC d’échanger sur leurs pratiques et de partager des ressources pour mieux répondre aux exigences environnementales actuelles. Une série de six podcasts intitulée « Climat et ODD. Les fonds et fondations en action » a été réalisée cette année par le CFF, avec le soutien de la Fondation de France. Témoignages de fondations, retours d’expériences, visions inspirantes… Ces podcasts permettent de se saisir de l’enjeu climatique sous toutes ses dimensions.
Autre outil réalisé en 2022 : un guide sur les stratégies d’investissements financiers responsables, afin d’accompagner les fondations dans le choix de leurs placements financiers actuels et futurs.
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Évaluer l’action de la CffC
Pour mesurer la pertinence des actions mises en place par la CffC, une enquête a été menée auprès de ses membres. Il apparaît que le volet dédié à la formation porte ses fruits : 67 % des répondants déclarent ainsi avoir mené des actions de sensibilisation, et 95 % d’entre eux les poursuivent. Sur le fonctionnement interne des fondations, 51 % des répondants ont réalisé un bilan de leur empreinte environnementale, et 56 % ont mis en place des mesures pour l’atténuer. Concernant les projets soutenus et les programmes déployés, 50 % déclarent intégrer une dimension climat, 68 % ont réorienté leurs actions pour en tenir davantage compte. Pour 65 % des personnes ayant répondu, la prise en compte des problématiques environnementales est désormais un critère de sélection dans le choix de leurs partenaires. La question des placements financiers est également bien prise en compte, puisque 63 % des répondants investissent bas carbone ou « verts » et souhaitent aller plus loin sur ce sujet.
