- Nous connaître
- Fondations abritées
- Agir avec nous
- Trouver un financement
- Votre espace
Vous êtes fondateur
Accéder à votre espaceVous êtes donateur
Accéder à votre espaceVous êtes porteur de projet
Accéder à votre espace - Faire un don
Notre-Dame : après le drame, le temps de la reconstruction
10/12/2019
Le 15 avril dernier, un incendie ravageur frappait Notre-Dame de Paris, suscitant une vague de solidarité en France comme à l’étranger. Immédiatement, la Fondation de France a mobilisé son réseau et ouvert un fonds dédié pour permettre aux nombreux donateurs de contribuer à la reconstruction de la cathédrale.
Intervenant depuis plus de 30 ans après des catastrophes, la Fondation de France a été désignée comme l’un des quatre organismes habilités à lancer une souscription pour reconstruire ce joyau du patrimoine français. Très rapidement, elle a ouvert un fonds dédié pour que ses donateurs puissent exprimer leur générosité, en contribuant à rebâtir la cathédrale. Elle a collecté jusqu’à présent plus de 29 millions d’euros qui serviront à financer les travaux de sécurisation et de restauration.
Sécuriser le site
Dès les premiers jours, une bâche géante a été déployée afin que la pluie n’aggrave le sinistre. Autre urgence : la consolidation de l’édifice. Neuf mois plus tard, le monument est partiellement stabilisé. Mais l’heure est toujours à la sécurisation du site, la voûte, notamment, restant fragile. Des cintres ont été installés pour solidifier les arcs-boutants et le déblayage des gravats dans la nef est réalisé à l’aide de robots pour des raisons de sécurité. Au total, "une centaine de personnes" sont à pied d'œuvre chaque jour. L’un des points les plus sensibles du chantier actuel concerne le démontage de l’échafaudage, installé avant l’incendie, pour la restauration prévue de la flèche. Cette étape démarre en ce début d'année pour une durée de cinq mois. Une grue d'une hauteur de 84 mètres a été installée pour enlever les 200 tonnes de ferraille soudées et déformées par l'incendie. Une équipe de cordistes armés de scies sabres démontera délicatement l'échafaudage.
S’agissant des œuvres qui n’ont pas été touchées par le sinistre, toutes ont pu être mises à l’abri. Les vitraux ont quant à eux été déposés afin d’être restaurés. Un protocole particulier est en cours pour la conservation des grands orgues.