Entre éco-anxiété et éco-lucidité : enjeux et perspectives sur l’engagement citoyen et la mobilisation de la jeunesse pour le climat

Laura Bullon-Cassis

Laura Bullon-Cassis est chercheuse au Centre Albert Hirschman sur la démocratie de l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, où elle mène des recherches qualitatives auprès de jeunes activistes, documentant leurs points de vue sur les réponses institutionnelles à la crise climatique, ainsi que leurs espoirs et leurs inquiétudes pour l'avenir. Elle se penche, entre autres, sur leur évaluation des réponses de certaines villes européennes - dont Paris - aux récentes mobilisations des jeunes pour le climat.

La jeunesse et son engagement pour la cause environnementale est un sujet qui la préoccupe depuis plusieurs années. Sa thèse au département des médias, de la culture et de la communication de l'université de New York portait sur la catégorie socioculturelle de la "jeunesse" dans les conférences des Nations unies sur le climat, et plus particulièrement sur les expériences vécues par les jeunes qui y participent. Dans le cadre de son travail sur le terrain, elle a mené pendant trois ans une ethnographie auprès de jeunes activistes lors de sommets à New York, Madrid, Glasgow et Nairobi. 

Laura a donné des cours interdisciplinaires sur des sujets liés à la durabilité, à la jeunesse, et aux études sur les médias au Pratt Institute et à l'université de New York. Depuis le printemps 2022, elle est chercheuse invitée au Centre for the Study of Existential Risk de l'Université de Cambridge et chercheuse affiliée à l'Institute for Data, Democracy & Politics de l'Université George Washington. 

Laura combine travail universitaire et travail politique dans le domaine de l'environnement. En tant que chef d'équipe et rédactrice pour les services d'information de l'Institut international du développement durable, Laura assiste régulièrement aux conférences environnementales des Nations unies dans le monde entier. Elle travaille actuellement pour le Programme des Nations unies pour l’environnement, et a occupé des fonctions à la Conférence des Nations unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III) et à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Elle a un Master en Politique Internationale et un Bachelor en Sociologie de la London School of Economics.

Sébastien Galy

Diplômé en développement rural en pays tropical de l’université de Paris Est-Créteil, scientifique de formation, Sébastien Galy a travaillé plusieurs années en Afrique et en Amérique avant de rejoindre la Fondation pour la Nature et l'Homme en 2006. En tant que directeur des actions nationales et internationales, il a élaboré et a coordonné les programmes de terrain de la FNH, notamment sur l’engagement des jeunes dans la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité 

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Mélissa Godin

Journaliste canadienne, Mélissa couvre les enjeux liés au changement climatique. Ses articles, publiés entre autres dans le New York Times, le Guardian ou Time  Magazine, partent d’histoires individuelles pour montrer comment ces bouleversements sont intrinsèquement liées  à la question des droits de l’homme

En 2021, Mélissa a été nommée finaliste du prix "Emerging Climate Journalist of the Year" par Covering Climate Now et Columbia Journalism Review pour ses « sujets originaux, ses reportages assidus et ses personnages, proposant un journalisme qui informe tout autant qu’il émerveille » Son documentaire, Daughters of Drought, a remporté le prix du meilleur court métrage documentaire au Festival international du film féminin de Toronto. Auparavant, Mélissa a reçu des prix de National Geographic, de la Fondation des Nations Unies, de la Société des Journalistes Environnementaux.

En parallèle de ses activités de journaliste, Melissa est aussi professeur à Sciences Po. Elle est titulaire de diplômes en droits de l'homme et en développement durable de l'Université de New York, de Sciences Po Paris et de l'Université d'Oxford où elle a étudié en tant que boursière Rhodes.

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David Maenda Kithoko

Président de l’association Génération Lumière, ex-ambassadeur du programme Génération Climat de la Fondation pour la Nature et l’Homme, pour laquelle David Maenda Kithoko a travaillé sur la sensibilisation des jeunes aux enjeux du changement climatique et aux inégalités qui en découlent, en les incitant à devenir des acteurs de la solidarité et en les accompagnant dans la définition et la mise en œuvre de projets en France et à l’international. Titulaire d'un Master en économie sociale et solidaire à Science Po Grenoble, David est un jeune engagé pour la défense de l’environnement, en particulier au Congo, son pays d’origine. 

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Valérie Suner

Après avoir fondé une compagnie franco-tchèque de théâtre de recherche, puis collaboré avec Michel Fagadau et Michael Batz, Valérie Suner dirige depuis 2011 La Poudrerie à Sevran en Seine-Saint-Denis le théâtre qu’elle a fondée avec Alain Grasset. Elle y propose des projets culturels capables de tisser du lien social et poursuit la mise en scène notamment avec des spectacles créés pour le domicile et inspirés de rencontres et d’interviews sur le territoire : Le Prince Charmant (Alain Pierremont, 2013), Ailleurs (Alain Pierremont, 2015), Je suis une femme mais je me soigne(Marie-Capucine Diss, 2017), Tout ce qui ne tue pas (Dorothée Zumstein, 2018), Une vague dans la ville (Dorothée Zumstein, 2021).

Valérie Suner met également en scène des créations participatives « grand format » sur plateau ou dans l’espace public : Des fleurs qui s’ouvrent en mars on n’a que le regard (2019) co-écrit avec l’auteur Mohammed Rouabhi, et en 2020 et 2021, une parade sur le canal de l’Ourcq symbolisant les liens entre performance sportive et artistique.
Sous sa direction, La Poudrerie devient Scène conventionnée Art en territoire en 2020.